Déchiffrer le monde
Le dernier ouvrage de Thierry de Montbrial, « Vivre le temps des troubles », s’attaque avec une apparente simplicité à un défi redoutable, celui tout simplement de notre incompréhension du monde contemporain.
La diplomatie religieuse de l’Arabie saoudite: une “industrie idéologique”
Note de lecture du livre de Pierre Conesa, « Dr. Saoud et Mr Jihad. La diplomatie religieuse de l’Arabie saoudite » (Robert Laffont : 2016), par Baptiste Petitjean, directeur de la Fondation Res Publica.
Pierre Conesa, dans son dernier ouvrage, propose un décryptage inédit de la politique étrangère du Royaume d’Arabie saoudite. Au service d’un projet planétaire de propagation du « salafisme-wahhabisme », cette dernière a également pour objectif de préserver le règne de la maison des Saoud. Néanmoins, la diplomatie religieuse saoudienne s’inscrit dans un contexte de rivalités régionales exacerbées, menaçant de déboucher sur une « guerre de religions » au sein même du monde musulman [1].
Vers un monde hyper-industriel?
Note de lecture de l’ouvrage de Pierre Veltz, « La société hyper-industrielle – Le nouveau capitalisme productif » (Le Seuil, 2017), par Baptiste Petitean, directeur de la Fondation Res Publica.
Dans la perspective d’une série de travaux sur le thème des effets économiques et sociaux de la révolution numérique, la Fondation Res Publica recommande la lecture du dernier livre de Pierre Veltz. L’auteur, ingénieur et sociologue, présente une nouvelle configuration de la mondialisation fondée sur l’avènement d’un capitalisme non pas post-industriel mais hyper-industriel, et s’attaque, optimiste, aux idées reçues sur le déclin du site productif français.
La concorde civique face au spectre de la guerre civile
Note de lecture de l’ouvrage de David Djaiz « La guerre civile n’aura pas lieu » (Editions du Cerf, février 2017), par Baptiste Petitean, directeur de la Fondation Res Publica.
L’euro contre l’Europe
Note de lecture du livre de Joseph Stiglitz « L’euro, comment la monnaie unique menace l’avenir de l’Europe » (Les Liens qui Libèrent, septembre 2016) par Franck Dedieu, responsable du développement de la Fondation Res Publica.
Quelles alternatives pour sortir du piège de l’euro ?
Note de lecture du livre de Hans-Werner Sinn « The Euro Trap : on bursting bubbles, budgets and beliefs » (Oxford university press, 2014) par Sébastien Sibai.
“L’Algérie retrouvée”
Le livre de Jacques Fournier, « L’Algérie retrouvée, 1929-2014 », vient de paraître aux éditions Bouchene. Jacques Fournier est membre du Conseil scientifique de la Fondation Res publica.
Chine, Occident, deux visions de la mondialisation
Note de lecture du livre de Régis Debray, essayiste, philosophe et médiologue, et de Zhao Tingyang, figure intellectuelle chinoise et professeur de philosophie à Harvard « Du ciel à la terre. La Chine et l’Occident » (Les Arènes ; 2014), par Paul Zurkinden.
La France dans le nouveau “Kriegspiel” mondial
Note de lecture du livre de Jean-Michel Quatrepoint, membre du Conseil scientifique de la Fondation Res Publica, journaliste économique, « Le Choc des Empires » (le débat Gallimard ; mars 2014), par Baptiste Petitjean, directeur de la Fondation Res Publica.
Dans son dernier livre, Jean-Michel Quatrepoint propose une grille de lecture décapante des relations internationales. Trois pays semblent désormais dominer l’économie mondiale : l’empire américain, la « germanie » et l’empire du Milieu. Et la France dans ce « Kriegspiel » mondial ? L’auteur, qui n’est pas un déclinologue, démontre qu’un sursaut est encore possible.
Décryptage de la crise financière internationale
Note de lecture du livre de Jean-Michel Naulot, membre du Conseil scientifique de la Fondation Res Publica, membre du collège de l’Autorité des Marchés financiers de 2003 à 2013, « Crise financière. Pourquoi les gouvernements ne font rien » (Seuil ; 2013), par Baptiste Petitjean, directeur de la Fondation Res Publica.
Jean-Michel Naulot propose un décryptage complet de la crise financière internationale qui a éclaté en 2007, ainsi que de l’ensemble des mécanismes déviants qu’il a pu observer lorsqu’il était membre du collège de l’AMF. Il constate que les principaux foyers de crise demeurent, en raison de l’immobilisme des responsables politiques, de l’opacité du système et du manque d’information.