Accueil par Jean-Pierre Chevènement, président de la Fondation Res Publica, au colloque « L’avenir des relations germano-américaines » du 18 septembre 2017.
Cette question de l’avenir des relations germano-américaines a été posée par la Chancelière, à travers un mot qui, peut-être, lui a échappé : « Pour la première fois depuis la Deuxième guerre mondiale, l’Europe ne peut plus compter sur un partenaire fiable de l’autre côté de l’océan ». En effet, l’élection de Donald Trump a entraîné une soudaine dégradation des relations germano-américaines (chacun se souvient de cette scène où il a refusé de serrer la main de Mme Merkel). L’application de l’article 5 de l’Alliance Atlantique [1] (automaticité du concours américain) a cessé d’être évidente. Cette situation fait contraste avec la parfaite entente affichée précédemment par Barack Obama vis-à-vis de l’Allemagne d’Angela Merkel (au printemps 2016 B. Obama avait tressé une couronne de lauriers à Angela Merkel lors de son voyage en Allemagne). Nous assistons aujourd’hui à une situation qui mérite notre réflexion.
Que s’est-il passé derrière les apparences du feuilleton télévisé alimenté par Donald Trump ?
À l’arrière-plan, la désindustrialisation des États-Unis est la résultante d’un choix d’ouverture aux imports à bas coût de pays comme la Chine. Un choix républicain (Nixon et Reagan) vieux de plus de trente ans, prolongé par les démocrates (Clinton), mais qui a ouvert la brèche à un déficit commercial abyssal (719 milliards d’euros en 2016).
Les États-Unis s’interrogent sur la pérennisation de leur leadership. Leur problème c’est la Chine. Mais Donald Trump exprime une opinion répandue aux États-Unis en déclarant que les Européens n’en font pas assez et n’assument pas « le partage du fardeau » (Burden-sharing) pour assurer la défense du « monde libre », identifié aux États-Unis, face à la montée de pays émergents (les BRICS) vite relégués dans la catégorie des « régimes autoritaires », en réalité la Chine et la Russie. Cette catégorie « régime autoritaire » dépourvue de réelle pertinence gomme évidemment les différences entre ces deux pays et leur parcours historique.
La russophobie a explosé avec la crise ukrainienne née du télescopage de la politique de l’Union Européenne (le partenariat oriental) et, surtout, de la diplomatie américaine visant à affaiblir la Russie avec les intérêts russes dans « l’étranger proche ».
Le durcissement de la diplomatie américaine s’est manifesté également par d’autres signes : l’affirmation de l’extraterritorialité du droit américain (à laquelle nous avons consacré un colloque [2]) et l’imposition d’énormes amendes aux entreprises européennes censées contrevenir aux orientations de la politique américaine vis-à-vis de Cuba, de l’Iran et maintenant de la Russie.
Les sanctions édictées plus récemment en juillet 2017, pour empêcher la réalisation du gazoduc Nord Stream 2 [3] manifestent une claire intrusion des États-Unis dans la politique intérieure, en l’occurrence énergétique, de l’Union Européenne.
L’élection de Donald Trump a introduit une dimension de brutalisation nouvelle dans les relations internationales.
Ennemi du multilatéralisme, partisan de deals bilatéraux avantageux pour les États-Unis, il a trouvé en l’Allemagne d’Angela Merkel, un adversaire optique. L’Allemagne domine de facto les orientations de la politique européenne à laquelle les États-Unis reprochent depuis plusieurs années son caractère déflationniste. La politique de constriction budgétaire qu’Angela Merkel impose à l’Europe depuis 2009 (le fameux « frein à l’endettement », devenu « règle d’or européenne » avec le TSCG de 2012) entraîne un excédent européen de plus de 113 milliards, principalement allemand, vis-à-vis des États-Unis que ceux-ci jugent inacceptable, bien qu’il soit très inférieur à l’excédent chinois (330 milliards).
Le secteur automobile est le point de cristallisation de ce conflit (Affaire Volkswagen et « Diesel gate » [4]).
Au total les trois Titans de l’économie mondiale que sont la Chine, les États-Unis et l’Allemagne (respectivement 1800, 1300 et 1150 milliards d’euros d’exportations) dégagent des soldes commerciaux opposés : +461 milliards pour la Chine, +253 milliards pour l’Allemagne et –719 milliards pour les États-Unis.
La Fondation a procédé à une étude des soldes par produits significative : on observe l’industrialisation massive de la Chine et la désindustrialisation des États-Unis et de l’Europe, à l’exception de l’Allemagne dont le solde excédentaire est près du double du solde global de l’Union Européenne (+ 253 milliards contre 132) la différence s’expliquant largement par le déficit français (–60 milliards). Dans cette configuration la riposte a pris la forme d’une dépréciation du dollar, vis-à-vis de l’euro, d’environ 20 % depuis le début de l’année 2017. De cette dépréciation, la France fera, la première, les frais d’autant plus qu’un lien quasi-stable est établi par les autorités chinoises entre le dollar et le yuan.
Bien sûr cette vision est trop centrée sur l’économie. Les Anglo-Saxons ne voient pas d’un bon œil la prépondérance nouvelle que l’Allemagne exerce sur l’Union Européenne. Le Brexit n’a pas d’autre cause profonde.
L’attitude d’Angela Merkel a consisté à se retrancher dans une posture « morale » vis-à-vis de Donald Trump, campant ainsi un affrontement de valeurs entre l’hyperréalisme américain et l’attachement proclamé de l’Allemagne et de l’Union Européenne au Droit et aux principes qui fondent le multilatéralisme. Cette position peut être une position d’attente : le temps de laisser passer « l’orage Trump » en attendant que les partisans du « soft power » reprennent l’avantage aux États-Unis.
Mais est-ce un bon calcul ?
Les États-Unis sont confrontés à l’érosion, inéluctable à long terme, de leur leadership. La seule vraie question est de savoir s’ils peuvent – et comment ils peuvent – la ralentir.
L’« occidentalisme » est une réponse. Une réponse qui a comporté plusieurs variantes : celle du néo-conservatisme sous George W. Bush et celle, plus subtile, du « leading from behind » (diriger de l’arrière) de Barack Obama. Mais la politique de celui-ci a rencontré d’évidentes limites, non seulement en Irak et en Afghanistan mais aussi en Égypte et en Syrie avec l’échec des « printemps arabes », ce qu’il a fini par admettre en concluant, en juillet 2015, un accord avec l’Iran.
Aujourd’hui, le point de cristallisation est la Russie. On en jugera par l’hystérisation du débat américain à ce sujet.
L’Allemagne est évidemment concernée au premier chef car la Russie détient la clé de la sécurité européenne. La politique suivie à son égard qui consiste à « soustraire l’Ukraine à son influence », selon le conseil donné en 1998 par Zbigniew Brzeziński, est une politique à courte vue. Elle contredit la nature profondément européenne de la Russie, en la repoussant vers l’Asie (Brzeziński avait évolué d’ailleurs, au moins verbalement, avant sa récente disparition). Entretenue pas les malentendus et des réactions surdimensionnées, la crise ukrainienne s’avère en effet plus durable qu’on ne pouvait le penser et réintroduit dans la politique européenne une dimension qui a existé dans le passé. L’Ukraine a été à plusieurs reprises le « trou noir » de la géopolitique mondiale : avant 1914, Lvov (Lviv en ukrainien, Lwów en polonais) était une ville austro-hongroise et les nationalistes ukrainiens avaient quelques soutiens du côté de Vienne, et puis, évidemment, en 1941-43.
Nous avons déjà débattu de ces questions à travers d’autres colloques consacrés à la Russie [5], à l’Ukraine [6] et à la sécurité européenne [7].
Maintenant, quel va être le choix de l’Allemagne, et d’Angela Merkel précisément ?
L’Allemagne est confrontée à d’importants défis.
Le premier est son défi démographique, celui d’un vieillissement accéléré de sa population. La proportion des plus de 60 ans atteindra 32,8 % (1/3 de la population) en 2060. La population active va diminuer de 2,5 millions d’ici 2025 et de 6 millions d’ici 2030.
Comment l’Allemagne va-t-elle répondre à ce défi ?
L’immigration ? La correction ne peut être que marginale. Les espoirs mis en 2015 dans l’accueil des réfugiés ont montré leurs limites dont l’une est la faible qualification des intéressés et l’autre la capacité d’intégration de la société allemande.
Une autre réponse est la politique visant à aider les femmes à concilier vie professionnelle et maternité. Cette politique a donné de premiers fruits (taux de fécondité relevé à 1,5 enfant par femme, encore très insuffisant). C’est une bonne direction mais elle se heurte à la diminution du nombre de femmes en âge de procréer.
La troisième réponse est la quatrième révolution industrielle, celle du numérique et plus précisément de la productique. L’industrie allemande utilise quatre fois plus de robots que l’industrie française.
Jusqu’à présent l’Allemagne a donné à son problème démographique une réponse basée sur le principe de précaution : la politique du « bas de laine » fondée sur la recherche de la compétitivité, la modération salariale, l’orthodoxie budgétaire poussée jusqu’à l’excédent, et la défense d’une devise forte. Cette politique qui conduit à dégager un solde extérieur excédentaire égal à 10 % du PIB est évidemment incompatible avec le rôle de locomotive de la croissance que l’Allemagne devrait jouer en Europe.
Le Président de la République, Emmanuel Macron, a évoqué un budget d’investissement européen de plusieurs points de PIB de la zone euro qui doterait celle-ci d’un moteur keynésien. L’Allemagne peut-elle accepter cette perspective ? En est-elle capable ? Le FDP (Freie Demokratische Partei) n’en veut pas. Quelles en seraient les contreparties ? L’atonie du débat électoral allemand fournit une première réponse et le résultat des élections pourrait être un vrai casse-tête.
D’autres défis pointent leur nez :
– Le défi énergétique : L’Allemagne est l’un des pays d’Europe où les prix d’électricité pour les ménages sont les plus élevés (29 cents/KWh, soit deux fois plus cher qu’en France). Ce coût est dû à la nécessité de financer la transition énergétique [8]. Une dépense qui ne permet pas de réduire d’une façon significative les émissions de gaz à effet de serre : la décarbonisation du secteur électrique ne progresse pas. Les émissions des gaz à effet de serre sont même revenues à leur niveau de 2009. J’ai déjà parlé du projet de gazoduc Nord Stream 2 qui pose la question de la coordination européenne.
– Le défi d’un modèle de développement inégalitaire : Le « mini-job » est un type de contrat de travail allemand [9] qui, accusé de remettre en cause la protection sociale et la notion d’égalité dans la société, fait l’objet de nombreux débats. Et les déséquilibres régionaux, les inégalités économiques et sociales, notamment entre anciens (Ouest) et nouveaux (Est) Länder, semblent s’inscrire dans la durée.
– Le défi de l’innovation et de la recherche impliquerait, face à la concurrence des grands groupes américains aujourd’hui et chinois demain, et face aux investissements étrangers, des réponses européennes. Nous en sommes loin (la vente d’Alstom à Siemens, abusivement présentée comme une alliance entre égaux et faisant miroiter des promesses de maintien de l’emploi et des centres de décision, avec la nomination d’Henri Poupard-Lafarge, le PDG d’Alstom, à la direction de la nouvelle entité, est l’expression d’une politique à courte vue) [10]
– Surtout s’impose le défi de la sécurité européenne. La tentation peut exister d’un forcing antirusse consistant à encourager les tendances nationalistes à Kiev, à armer l’Ukraine, à inclure celle-ci dans l’OTAN. Cette décision avait déjà été avancée en 2008 par George W. Bush mais repoussée (sinon reportée) à la demande de l’Allemagne et de la France. Cette politique, si elle devait se développer, rejetterait plus encore la Russie dans les bras de la Chine. Elle ne correspond pas à l’intérêt de la France, ni à l’intérêt européen bien compris. L’Europe occidentale a besoin de stabilité, de paix et de coopération avec la Russie.
Une approche plus raisonnable consisterait en la neutralisation « à l’autrichienne » de l’Ukraine. Elle suppose l’application par celle-ci des accords de Minsk et l’acceptation d’une réelle décentralisation notamment dans le Donbass.
Par ailleurs, la sécurité européenne doit être garantie par un convenable équilibre de forces, notamment nucléaires, et donc par l’accord des puissances intéressées au premier chef : Russie, Ukraine, Allemagne, France, États-Unis et Grande-Bretagne.
C’est là que la dissuasion française intervient comme élément clé de la stabilité et de la sécurité européennes. Celle-ci repose évidemment d’abord sur un état d’esprit : le refus d’une nouvelle guerre froide qui n’a plus aucun sens, sinon de tuer dans l’œuf toute ambition européenne véritable, la volonté de fonder avec la Russie un partenariat pour la paix et la coopération en Europe.
L’Allemagne doit savoir où sont ses intérêts : La relation avec la Russie a toujours été pour elle fondamentale. Quand elle a dénoncé, après Bismarck, le pacte de réassurance avec la Russie et qu’elle a choisi la voie de l’affrontement en 1914 puis en 1941, elle a couru à la catastrophe.
Que veut faire l’Allemagne, aujourd’hui ? Étendre vers l’Ukraine, considérée comme un réservoir de main d’œuvre à bas coût, l’hinterland « mittel-européen » qu’elle a reconstitué, au risque de recréer en Europe une tension permanente ? Ou renouer avec le partenariat germano-russe dans la tradition de Brandt et d’Egon Bahr, prolongée par Kohl et Schröder ?
Comment vont peser les forces économiques, les milieux de la grande industrie, mais aussi l’opinion publique, plutôt pacifique (à l’exception de J. Fischer, très antirusse) ?
Le résultat des prochaines élections allemandes apportera des éléments de réponses à ces questions. Si l’AfD (Alternative für Deutschland) réalise un score important, ce parti pourrait constituer un élément de radicalisation dans le marais politique germanique. Et un bon score du FDP, avec Monsieur Lindner, pourrait conduire à un infléchissement des positions vis-à-vis de la Russie mais à un raidissement vis-à-vis de Paris et de l’Europe du Sud au plan économique [11].
Et surtout comment va se redéfinir la politique américaine ?
Les États-Unis ne paraissent pas prêts à revenir rapidement sur le choix antirusse qui est celui de l’establishment financier et médiatique. Donald Trump ne paraît pas sûr de ses choix. Il oscille entre deux politiques : d’une part la tentation initiale d’un rapprochement avec Moscou fondé sur la lutte contre le terrorisme djihadiste et le souhait de contenir la Chine et d’autre part la cristallisation de l’opposition entre l’Occident, rassemblé sous la houlette américaine (occidentalisme) et les « émergents », au premier rang desquels la Chine. Cette dernière réorientation est le choix de l’establishment américain et Trump ne paraît pas en mesure de le corriger. Son indécision fondamentale peut-être un facteur de risque.
Je n’ai fait qu’effleurer les questions dont nous allons débattre ce soir.
Pour aller au fond des choses, nous avons réuni autour de cette table d’éminents spécialistes. Le colloque sera ouvert par Jean-Michel Quatrepoint, auteur d’un livre au titre prémonitoire « Le choc des Empire : États-Unis, Chine, Allemagne : qui dominera le monde ? » (Gallimard/Le Débat, 2014).
Ensuite nous entendrons Rémi Bourgeot, économiste, chercheur à l’IRIS (Institut des relations internationales et stratégiques), qui décryptera l’avenir des relations germano-américaines, sous un angle économique mais pas seulement.
Lui succèdera un grand diplomate, Bernard de Montferrand, qui fut ambassadeur de France à Berlin de 2007 à 2011.
Enfin, M. Édouard Husson, Professeur des universités, vice-président de l’université Paris Sciences & Lettres, introduira la dimension historique de l’évolution des rapports germano-américains. Édouard Husson a été chercheur à l’Institut für Zeitgeschichte de Munich (1999-2001) et chercheur invité au Center for Advanced Holocaust Studies de Washington (en 2005 et 2006).
La morale n’est pas une réponse suffisante aux défis des temps à venir. Il n’y a pas d’humanisme, en effet, en dehors d’une vision politique des choses.
Hasarderai-je pour finir une crainte ? Celle d’un deal « gagnant-gagnant » dans un premier temps, au moins entre les États-Unis et la Chine qui se ferait sur le dos de l’Europe et, au sein de celle-ci, de la France ?
Mais il doit être possible de desserrer la mâchoire…
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[1] « Les parties conviennent qu’une attaque armée contre l’une ou plusieurs d’entre elles survenant en Europe ou en Amérique du Nord sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties, et en conséquence elles conviennent que, si une telle attaque se produit, chacune d’elles, dans l’exercice du droit de légitime défense, individuelle ou collective, reconnu par l’article 51 de la Charte des Nations Unies, assistera la partie ou les parties ainsi attaquées en prenant aussitôt, individuellement et d’accord avec les autres parties, telle action qu’elle jugera nécessaire, y compris l’emploi de la force armée, pour rétablir et assurer la sécurité dans la région de l’Atlantique Nord. » (Article 5 du traité de l’Atlantique nord ou traité de Washington, signé le 4 avril 1949 par douze pays occidentaux (et entré en vigueur le 24 août 1949) Depuis lors, seize autres États ont adhéré au traité, portant à vingt-huit le nombre de ses membres.
[2] L’extraterritorialité du droit américain, colloque organisé par la Fondation Res Publica le 1er février 2016.
[3] Le Nord Stream 2 est prévu pour doubler le gazoduc existant. Reliant la Russie à l’Allemagne via la mer Baltique, il devrait mesurer 1 220 km de longueur, offrir une capacité de 55 milliards de m3 et être en service pendant cinquante ans. Si les travaux peuvent commencer fin 2017, il est prévu que le gazoduc soit opérationnel dès 2019. Dans sa transition énergétique, l’Allemagne compte sur le gaz russe (les gisements européens sont insuffisants) afin de couvrir une partie importante de ses besoins énergétiques.
[4] En septembre 2015, l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), alertée par une ONG, avait révélé l’utilisation (de 2009 à 2015) par le groupe Volkswagen, de techniques visant à réduire frauduleusement les émissions polluantes de certains de ses moteurs diesel lors des tests d’homologation (aux États-Unis, les normes anti-pollution pour le diesel sont beaucoup plus rigoureuses qu’en Europe, notamment pour les particules fines). La machine de guerre judiciaire américaine s’était mise en branle et le coût pour Volkswagen, indépendamment du coup porté à son image, devrait se chiffrer en dizaines de milliards de dollars.
[5] La Russie en Europe, colloque organisé par la Fondation Res Publica le 23 septembre 2014.
[6] L’Ukraine, table ronde organisée par la Fondation Res Publica le 14 septembre 2015.
[7] Sécurité européenne : OTAN, OSCE, Pacte de Sécurité, colloque organisé par la Fondation Res Publica le lundi 30 mars 2009.
[8] Selon l’université de Düsseldorf, le coût de la transition énergétique s’élèverait à 520 milliards d’euros d’ici 2025.
[9] C’est Peter Hartz, ancien directeur des ressources humaines de Volkswagen, qui, avec l’ancien chancelier social-démocrate Gerhard Schröder, proposa cette réforme d’incitation au travail qui promeut l’accès à un emploi direct plutôt que l’intégration progressive des chômeurs ou inactifs en âge de travailler par l’éducation et la formation. Des « mini-jobs » payés 80 centimes d’euro l’heure sont même désormais proposés aux réfugiés dans l’objectif de faciliter leur intégration et de leur permettre d’apprendre l’allemand à travers le monde de l’entreprise.
[10] Voir l’entretien de Jean-Pierre Chevènement au Figaro, propos recueillis par Alexandre Devecchio, vendredi 29 septembre 2017.
[11] Ce colloque s’est tenu quelques jours avant les élections allemandes du 24 septembre 2017 à l’issue desquelles Alternative für Deutschland (AfD), obtiendra 12,6% des suffrages (+7,9% par rapport à 2013) et les Libéraux du FDP (Freie Demokratische Partei) 10,7% (+5,9% par rapport à 2013).
Le cahier imprimé du colloque « L’avenir des relations germano-américaines » est disponible à la vente dans la boutique en ligne de la Fondation.
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