La Francophonie, un enjeu majeur pour la France du XXIème siècle

Intervention de Jérôme Clément, Président de la Fondation Alliance française, au colloque « Quel avenir pour la francophonie? » du 12 décembre 2016.

Merci, Monsieur le ministre, cher Jean-Pierre, de me permettre de prendre part à ce débat. La défense de la langue et de la culture françaises est une belle cause qui me tient à cœur et que j’exerce avec beaucoup de passion dans le cadre des responsabilités que j’exerce actuellement.

Quel est aujourd’hui l’enjeu de ce débat ?

Il ne s’agit plus aujourd’hui de savoir si la langue française redeviendra la langue de communication internationale, rivalisant avec l’anglais. Ce combat est perdu. Depuis 1918 les traités ne sont plus écrits uniquement en français. Nous avons perdu beaucoup de terrain, en partie par notre faute, à Bruxelles et dans d’autres instances. L’anglais est désormais langue de communication internationale. Il ne sert donc à rien de se lamenter sur le fait que nous avons perdu la place que nous occupions autrefois.

En revanche, l’enjeu fondamental aujourd’hui est de savoir si le français sera au XXIème siècle un des grands espaces linguistiques et culturels du monde. Parmi eux l’espace anglo-saxon, l’espace espagnol, il peut y avoir l’espace lusophone… Le mandarin a ceci de particulier qu’il est limité à un seul pays qui, par sa masse démographique, a une influence considérable. Mais le français, comme l’a dit M. Michel, reste la seule langue parlée dans cinq continents par un nombre très important de locuteurs et la langue de référence dans beaucoup de pays. Cet enjeu considérable, politique, économique et évidemment culturel, n’est pas suffisamment perçu par nos concitoyens et par nos différents responsables.

À l’occasion de mes nombreux voyages dans le cadre des Alliances françaises je constate que le français conserve une attractivité très forte. Ce serait une erreur de penser que, parce qu’il n’est plus la langue de communication internationale, le français est partout en perte de vitesse. 820 Alliances françaises dans 135 pays témoignent de la présence et de l’influence du français, non seulement comme langue de communication mais parce qu’à cette langue sont attachées un certain nombre de valeurs historiques fondamentales : Liberté, Egalité, Fraternité, Révolution française, siècle des Lumières… Notre implantation en Amérique latine, par exemple, est liée aux mouvements d’émancipation du XIXème siècle et au fait que le français est la langue de référence, la langue du droit, la langue de la création de libertés, des constitutions. Tout cela reste profondément ancré : 53 Alliances françaises en Argentine, une dizaine en Colombie, contribuent au statut de la langue de la France, à son rôle d’opérateur culturel dans un certain nombre de grandes villes. Les Alliances françaises sont par exemple les opérateurs culturels des municipalités colombiennes. On pourrait dire la même chose du Pérou, de l’Équateur, du Brésil, pays dans lesquels nous restons extraordinairement bien implantés. Même si le français n’est plus une langue obligatoire dans un certain nombre de pays d’Amérique latine il garde une position incroyablement forte. Peu importent les vicissitudes de la politique française, l’image de la France et du français reste extrêmement attractive.

La place du français est due aussi à des raisons économiques. En Chine, par exemple, où nous créons deux Alliances française par an, la motivation principale pour apprendre le français est la volonté de commercer avec l’Afrique francophone. En dépit de difficultés dans un certain nombre de pays francophones du fait de l’effondrement des systèmes scolaires, éducatifs – je pense au Sénégal en particulier, où les langues régionales reprennent beaucoup de vitalité – malgré tout il est nécessaire de parler français pour pouvoir commercer avec les pays de la zone. Le Bénin, par exemple, et la Côte d’Ivoire, qui reprend du poil de la bête, sont des pays avec lesquels, si on veut commercer, il faut parler français. Cette motivation économique n’est pas du tout négligeable. Et, à Johannesburg où j’avais réuni l’année dernière les états généraux d’Afrique avec les Alliances françaises d’Afrique, j’ai pu constater que nous ne sommes pas du tout inexistants en Afrique anglophone (Afrique du sud, Kenya, Tanzanie…). Dans tous ces pays la présence du français n’est ni marginale ni déclinante. Il est important de le savoir.

En Inde et en Chine (les deux pays les plus importants démographiquement), une classe moyenne se développe qui apprend aussi le français pour voyager en France ou en Europe, même si la question des attentats jette une ombre en ce moment sur ces sujets. Ces catégories qui ont besoin d’apprendre d’autres langues que l’anglais ou la langue native constituent une clientèle non négligeable. Nous sommes aussi dans une période de création d’alliances françaises en Inde. Je suis allé récemment à Lucknow, la capitale de l’Uttar Pradesh (230 million d’habitants, l’État le plus peuplé de l’Inde) où on a créé une Alliance française dans une université fondée par le Français Claude Martin au XVIIIème siècle (L’École La Martinière). L’histoire ne s’efface pas, elle reste inscrite dans les mentalités et dans les pays, il suffit de la raviver un peu pour retrouver de la vitalité et de l’attractivité.

Je pourrais continuer ce tour du monde par l’Australie, la Nouvelle-Zélande, un certain nombre d’autres pays océaniques où l’attachement à la culture française est entretenu par l’histoire. Si les attentats contre Charlie Hebdo ont suscité une telle émotion dans le monde, si cinquante chefs d’États se sont déplacés, ce n’est pas seulement parce qu’il y avait des morts à Paris, comme partout ailleurs lorsqu’il y a des attentats, c’est aussi parce que, symboliquement, cette attaque représentait une atteinte à l’esprit, à la culture, à la liberté de création. Cette image est assise sur un réseau très puissant et très vaste : 820 Alliances françaises, 400 lycées français, 816 universités francophones, plus d’une centaine de centres culturels dépendant de l’État… C’est le réseau le plus important au monde. Même si se créent des instituts Cervantès, des instituts Goethe, des instituts Confucius etc., le réseau français reste extrêmement dense, extrêmement important. Et même si de grandes difficultés budgétaires posent la question de la restructuration de ce réseau, l’implantation reste malgré tout très forte.

Cette observation n’est pas sans nuance. Je n’ai pas parlé de l’Europe où le français est en difficulté.
En Italie on parle de moins en moins français, sauf dans le nord, dans l’Aoste et la région de Turin.
A l’inverse, en Espagne, l’usage du français est en train de renaître. En effet, le français, obligatoire sous Franco, avait été jeté aux orties avec les oripeaux du franquisme au moment de la Movida et de l’arrivée de la démocratie en Espagne. L’anglais représentait alors la modernité et l’ouverture au monde. Or l’Andalousie et la Catalogne viennent de décider que le français serait de nouveau obligatoire. Le français se redéveloppe en Espagne parce que les Espagnols, un peu revenus de leurs amours anglo-saxonnes, réalisent que le français présente aussi des avantages, des intérêts, notamment au niveau régional. Le tableau n’est donc pas complètement sombre.

En revanche nous avons perdu beaucoup de terrain en Europe centrale. Cela m’avait beaucoup frappé quand j’étais président d’Arte : la chute du mur a entraîné une perte d’influence considérable sur le plan culturel et linguistique. Ces pays, tant qu’ils étaient dans le bloc soviétique, ne rêvaient que de liberté, de parler français, d’échanger avec des intellectuels etc. Lorsqu’ils sont entrés dans l’Union européenne, ils se sont précipités dans l’atlantisme le plus effréné et ont complètement laissé tomber la culture et la langue françaises. Pour la plupart de ces pays, l’OTAN est plus importante que l’Europe. En Pologne, en République tchèque, en Slovaquie, en Roumanie, en Bulgarie, nous avons perdu un terrain considérable parce que la liberté s’est transformée en libéralisme. Le libéralisme est anglo-saxon et la fascination du modèle américain a complètement remplacé l’intérêt qu’il y avait pour la culture et les valeurs françaises. Il y a des paradoxes de l’histoire…

Je voulais insister sur le fait que le français n’est plus l’affaire des seuls Français, c’est l’affaire des francophones. C’est une affaire qui nous dépasse, on le voit dans beaucoup de circonstances.

La nomination au poste de Secrétaire Générale de l’O.I.F. (Organisation Internationale de la Francophonie) de Michaëlle Jean, qui, passée par Haïti et par le Québec, vient du Canada anglophone, est un signe non négligeable. Ce n’est plus un Américain ni un Français qui se trouve à la tête de l’OIF mais une Haïtio-canadienne qui représente aussi d’autres courants de pensée. L’excellent écrivain Dany Laferrière, membre de l’Académie française, a suivi le même parcours. D’autres écrivains, le Russe Andreï Makine, le Congolais Mabanckou, la Belge Amélie Nothomb, Assia Djebar, Léonora Miano, Kamel Daoud et bien d’autres… écrivent et parlent en français et font de la défense du français leur cause, sans compter les plus anciens, Kundera, Bianciotti…

Ce ne sont pas des cas isolés. Grâce à la culture québécoise, grâce à la culture africaine, une culture et une littérature francophones se développent, s’expriment. Et on s’aperçoit que les Français sont un peu dépassés par ce mouvement d’intérêt pour la langue française. Mabanckou l’exprimait avec beaucoup de force dans une conférence récente. Dans son dernier livre [1], il cite un certain nombre d’auteurs de Cuba, du Congo, d’Haïti, de différentes parties du monde, sans parler de François Cheng, Grand prix de la francophonie de l’Académie française (2001), membre de l’Académie française et de Gao Xingjian, écrivain francophone chinois, prix Nobel de littérature en 2000, qui font partie d’une diaspora francophone dans laquelle ils se sentent à l’aise car la langue française représente des valeurs, une histoire, une qualité de langue, d’expression auxquelles ils sont très attachés et qu’ils veulent faire vivre.

Le point noir, d’une certaine façon, c’est la France. Je suis très frappé de voir que cet enjeu majeur de voir le français jouer un rôle important dans l’avenir économique et politique du monde semble ne pas intéresser les Français alors qu’il est défendu partout ailleurs par les francophones ! Jean-Pierre Chevènement a déploré à juste titre l’absence de volonté politique à cet égard, même chez les Présidents de la République successifs.

Évidemment il y a eu De Gaulle, pour des raisons qui tenaient à la grandeur de la France. Le 30 octobre 1943, à Alger, à l’occasion du 60ème anniversaire de l’Alliance française, il commençait son discours par ces mots : « Lorsqu’un jour l’historien, loin des tumultes où nous sommes plongés, considèrera les tragiques événements qui faillirent faire rouler le France dans l’abîme d’où l’on ne revient pas, il constatera que la résistance, c’est-à-dire l’espérance nationale, s’est accrochée, sur la pente, à deux môles qui ne cédèrent point. L’un était un tronçon d’épée, l’autre la pensée française ». Il considérait que la pensée, les intellectuels, la culture, et l’épée étaient les deux forces majeures de la France. C’est quand même lui qui a créé le ministère des Affaires culturelles, confié à Malraux, numéro deux du Gouvernement, ministre d’État assis à sa droite pendant onze ans ! Pour ceux qui, comme moi, étaient étudiants ou lycéens dans les années gaullistes, cela représentait une forme de colonialisme qui ne leur paraissait pas de très bon aloi. Franz Fanon nous intéressait plus que Barrès et nous étions plus attachés au mouvement internationaliste qu’à la défense du français.

Pompidou a continué sur la même lancée. Cet homme de culture citait Éluard dans ses conférences de presse…

La rupture est venue avec Giscard qui, pour sa première déclaration, s’est exprimé en anglais, ce qui a surpris tout le monde ! Une nouvelle époque s’ouvrait.

François Mitterrand a créé le Haut conseil de la francophonie, il a soutenu la langue française et développé de nombreuses actions dans le domaine de la francophonie. Je me souviens avoir travaillé avec lui à des séminaires francophones au Québec. Son combat principal était l’Europe mais la francophonie l’intéressait. À cette époque furent prises un certain nombre de décisions positives : je pense à la création de TV5 en 1982, je pense à un certain nombre d’actes ou de positions sur l’exception culturelle, en 1993, à la réunion des Assises de l’audiovisuel, où il avait manifesté son attachement à la défense du français et à l’exception culturelle française parce que, justement, il fallait conserver une place prééminente à cette langue, à cette culture. Il l’a montré par sa politique culturelle.

On peut dire que Jacques Chirac a eu une action positive très importante avec la Convention de l’UNESCO en 2005 [2]. Fait politique important, cette Convention sur la diversité culturelle affirmait que la pluralité des langues était une richesse et que chacun devait parler sa langue, ce qui voulait dire que le français devait rester une des langues parlées importantes. Il s’est aussi engagé en faveur des Arts premiers et de toutes les cultures du monde. Le concept de « diversité culturelle » a supplanté celui d’ « exception culturelle » qui visait simplement à ce que la culture soit exclue des négociations commerciales qui avaient lieu sous l’égide du GATT puis de l’OMC. La « diversité culturelle » était la reconnaissance que toutes les cultures avaient droit de cité à titre égal et devaient pouvoir s’exprimer.

Depuis dix ans, tant sous le septennat de Nicolas Sarkozy que sous celui de François Hollande, on peut parler, sinon d’un abandon, au moins d’une absence de volonté de faire de la francophonie un combat majeur.

Cela se traduit sur le plan politique. En dehors des courbettes rituelles lors des discours politiques, on ne voit pas vraiment d’initiative majeure. Un simple secrétariat d’État est chargé à la fois du Développement et de la Francophonie, autant dire qu’il n’a aucun poids, aucun rôle. Les trois secrétaires d’État qui se sont succédé depuis cinq ans n’ont rien fait pour la francophonie, en dehors de quelques interventions discrètes ici ou là. C’est tout à fait désolant. Et je ne crois pas que la nomination récente du dernier secrétaire d’État change la donne en quelques mois.

Sur le plan administratif, rien n’a été fait non plus. Divisés entre le ministère de la Culture et celui des Affaires étrangères et, au sein des Affaires étrangères, entre le « bilatéral » et le « multilatéral », les services sont éparpillés dans des bureaux divers. Les administrations essaient tant bien que mal de bricoler une politique mais l’absence d’impulsion politique, la dispersion administrative et le manque de moyens financiers compromettent leur action. C’est une vraie déception.

Cette déception ne tient pas seulement à une incapacité politique, elle est le reflet d’un abandon du français au sein des entreprises. J’ai eu l’occasion de discuter à ce sujet avec Pierre Gattaz, le président du MEDEF. Cela peut se comprendre pour les très grandes entreprises internationales. « À EADS, me disait Louis Gallois, il y a cinq ou six nationalités, nous sommes donc obligés de parler anglais ». Mais quand on a vu que Carrefour avait fait de l’anglais la langue de communication de l’entreprise ! (avant de revenir au français). Michelin est la seule entreprise qui ait une politique linguistique très volontaire. Les autres entreprises se laissent aller à parler anglais sans aucune nécessité, parfois même à la SNCF ou à la RATP, des entreprises nationales sur le territoire national ! L’objectif serait d’attirer les touristes… mais je trouve l’argument faible : tandis que les touristes se donnent le mal d’apprendre le français pour venir en France, nous leur parlons anglais pour les faire venir chez nous !

Il en est de même dans beaucoup de milieux médiatiques. J’interrogeais récemment Arnaud de Puyfontaine, membre du Conseil de surveillance de Canal+, sur l’intérêt qu’il y a à transformer i télé (groupe Canal+) en « C News », par exemple.

On pourrait multiplier les anecdotes dans ce domaine, on voit bien que globalement les Français ne défendent pas vraiment leur langue alors que c’est un enjeu politique majeur.

Il y a quelques signes positifs. Le rapport de Jacques Attali sur l’enjeu économique de la francophonie [3] a été remarqué et énonce des choses très justes. Le député Pouria Amirshahi a déposé un rapport extrêmement intéressant [4]. Le rapport d’Hubert Védrine remis à Nicolas Sarkozy était très sévère sur le bilan et sur l’analyse. On ne peut pas dire que nous manquions d’instruments d’analyse et de réflexion, mais ce n’est pas suivi. Les milieux politique, économique, médiatique français ne s’engagent pas pour la francophonie, en contraste saisissant avec ce qui se passe ailleurs dans l’espace francophone. Nous avons un vrai problème.

Le problème est d’autant plus aigu qu’aujourd’hui les difficultés que connaît l’Europe ménagent à la France un espace d’influence et de rayonnement politique extrêmement important. Si l’Europe n’est plus, comme d’aucuns l’avaient espéré, l’espace de « notre avenir », il nous reste cet espace francophone réparti dans les quatre coins du monde qui devrait être un point d’appui politique, économique, commercial…

Ce ne sera sans doute pas l’enjeu central de la campagne présidentielle qui va s’ouvrir… Comme cela a été souligné, seul le Front national s’intéresse à ce sujet, pour de mauvaises raisons, au nom de « l’identité française » et on voit bien ce que cela peut véhiculer comme attendus négatifs pour la plupart d’entre nous qui ne partageons pas cette façon de voir le monde. Raison de plus pour que ce combat-là, qui est un combat politique soit central dans le débat qui va s’engager pour les présidentielles.

Encore une fois, des signes montrent que c’est en train d’évoluer mais pas suffisamment et pas de façon suffisamment volontaire. Cela n’appartient pas seulement à la sphère politique, cela appartient à tout le monde. C’est une question de volonté, d’analyse, de lucidité, de vision. La francophonie est un enjeu majeur pour nous tous et dans lequel nous devons nous investir pour essayer de lui donner une réalité sur laquelle nous appuyer pour qu’au XXIème siècle nous soyons à même d’exercer un rôle qui corresponde à la fois à notre histoire et à notre position globale dans le monde. En effet, la France est la cinquième ou sixième puissance économique et politique mondiale !
Il faut mener cette bataille et je suis heureux d’avoir l’occasion de le dire ici.

Jean-Pierre Chevènement
Merci à Jérôme Clément pour cet exposé revigorant.
Je veux rappeler que Braudel disait, il y a déjà longtemps, que le français, c’est 80 % de l’identité de la France. Autant je suis persuadé que la francophonie ne peut pas, à elle seule, être une vision ou un projet, autant je pense qu’elle est un élément d’une vision plus large qui reste à définir.

——–
[1] Le monde est mon langage, Alain Mabanckou, Grasset, 2016
[2] La Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles de 2005 est un instrument juridique international contraignant qui assure aux professionnels de la culture la possibilité de produire un large éventail de biens et services culturels.
[3] La francophonie et la francophilie, moteurs de croissance durable, rapport de Jacques Attali au Président de la République, août 2014. Rapporteurs : Adrienne Brotons, inspectrice des finances et Angélique Delorme, auditrice au Conseil d’État, avec la participation de Claudia Vagea
[4] Rapport d’information n° 1723 (22 janvier 2014) de M. Pouria Amirshahi (Député socialiste de la neuvième circonscription des Français établis hors de France), déposé en application de l’article 145 du règlement, par la commission des affaires étrangères, en conclusion des travaux d’une mission d’information sur la francophonie.

Le cahier imprimé du colloque « Quel avenir pour la francophonie? » est disponible à la vente dans la boutique en ligne de la Fondation.

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