par Julien Prévotaux, note de synthèse, juin 2006
Ce travail de recherche a été réalisé avec le soutien de la Fondation Res Publica, via une bourse de recherche. Il est téléchargeable librement au format PDF.
La « mondialisation » est passée dans les esprits, depuis quelques années, d’un concept abstrait à une réalité diversement appréciée. La révolution technologique des communications et l’intensification des échanges internationaux ont assuré cette prise de conscience. Du point de vue strictement économique, la mondialisation du commerce international est pourtant une histoire ancienne . Celle-ci a connu diverses phases depuis sa première véritable expérience, la « mondialisation anglaise », conséquence de la première révolution industrielle. Mais l’actuelle étape, caractérisée par l’accroissement spectaculaire des échanges internationaux depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, est inédite compte tenu des volumes échangés et du degré d’ouverture extérieure des économies nationales. Ultime avatar greffé sur cette dernière, le « capitalisme financier » apparu au cours des années 1980 a inauguré l’ère de la « globalisation ».
C’est dans la discrétion mais avec espoir et enthousiasme que la création de l’Organisation mondiale du commerce a été accueillie en 1995. La prodigieuse augmentation du commerce mondial promettait, à plus ou moins court terme, la réduction voire l’élimination de la pauvreté, le progrès pour tous, l’unification prochaine du monde. L’économie mondiale, ainsi intégrée pour la première fois à un tel degré, disposait enfin d’une organisation chargée de faire respecter les règles applicables à tous, faibles comme puissants. Le libre-échangisme avait définitivement vaincu le frileux protectionnisme. Une nouvelle ère s’ouvrait, parée de toutes les vertus de la modernité et de l’espérance.
C’est dans la discrétion mais avec espoir et enthousiasme que la création de l’Organisation mondiale du commerce a été accueillie en 1995. La prodigieuse augmentation du commerce mondial promettait, à plus ou moins court terme, la réduction voire l’élimination de la pauvreté, le progrès pour tous, l’unification prochaine du monde. L’économie mondiale, ainsi intégrée pour la première fois à un tel degré, disposait enfin d’une organisation chargée de faire respecter les règles applicables à tous, faibles comme puissants. Le libre-échangisme avait définitivement vaincu le frileux protectionnisme. Une nouvelle ère s’ouvrait, parée de toutes les vertus de la modernité et de l’espérance.
Lire la suite au format PDF ci-dessous
S'inscire à notre lettre d'informations
Recevez nos invitations aux colloques et nos publications.