Accueil par M. Jean-Pierre Chevènement

Il n’est plus nécessaire de présenter Erik Orsenna, membre de l’Académie française, dont les nombreux livres nous ont tous passionnés : je pense notamment à « Madame Bâ » [1], sur l’Afrique, et à son livre formidable sur le coton [2]. Poursuivant ses recherches, Erik Orsenna s’est aussi intéressé à l’eau [3] et, récemment, à l’Arctique [4].

Ce soir, il va nous parler de l’Afrique. Nous avons tenu récemment un colloque intitulé « Que peut la France en Afrique subsaharienne ? » [5], animé notamment par M. Gompertz, M. Courade, M. Glaser, M. Cerquiglini, qui nous a permis de cerner la grande complexité de l’Afrique. Je dirai que la mode est passée de l’afro-pessimisme à l’afro-optimisme : on salue la croissance, le potentiel démographique, la prospérité… Mais nous connaissons aussi les problèmes de l’Afrique, en particulier, à mes yeux, l’absence ou l’insuffisance de l’État. Alain Dejammet a eu l’excellente idée, que j’ai reprise, de poursuivre cette réflexion avec Erik Orsenna. Nous étions très curieux, après ces exposés très riches et très fournis, d’écouter un grand écrivain qui s’intéresse à l’économie et à ce qui fait l’Afrique d’aujourd’hui. Il a bien voulu répondre à mon invitation.

Nous sommes heureux d’accueillir Erik Orsenna qui va s’exprimer tout à fait librement. Nous ouvrirons ensuite le débat avec les personnes qui ont bien voulu répondre à notre invitation.

—————
[1] Madame Bâ, Erik Orsenna, éd. Fayard, 2003
[2] Voyage aux pays du coton, Erik Orsenna, éd. Fayard, 2006
[3] L’avenir de l’eau, Erik Orsenna, éd. Fayard, 2008
[4] Passer par le Nord : la nouvelle route maritime Erik Orsenna, éd. Paulsen, 2014
[5] Que peut faire la France en Afrique subsaharienne ? Colloque organisé par la Fondation Res Publica le 15 décembre 2014.

—————
Le cahier imprimé du colloque « L’Afrique. Table ronde autour d’Erik Orsenna » est disponible à la vente dans la boutique en ligne de la Fondation.