« Les nouvelles aspirations à l’égard du travail »

Intervention de Philippe Logak, Rapporteur général du Haut-commissariat au Plan, lors du colloque "La France face aux mutations du travail" du mercredi 8 novembre 2023.

Merci, Madame la présidente, Monsieur le ministre d’État, Monsieur le ministre, Mesdames, Messieurs, de me donner la possibilité de présenter cette récente étude consacrée à la transformation du travail, réalisée par le Haut-commissariat au Plan.

Je présenterai cette étude en trois temps :

D’abord quelques éléments sur l’évolution de notre rapport au travail collectif et individuel.

Dans un second temps la question des mutations du travail proprement dit.

Et enfin j’essaierai de dégager quelques grandes tendances de fond, les grandes tendances structurelles qui traversent nos économies occidentales – et plus particulièrement la France – et qui probablement expliquent beaucoup de choses dans la situation présente. Sur ce dernier point je rejoindrai largement ce qu’Yves Perrier vient d’indiquer.

I Les évolutions de notre rapport au travail

Je crois que s’il y a une idée à garder, c’est que la place centrale du travail, dans notre modèle social comme dans nos existences, – qui, comme Madame la présidente l’a indiqué, est relativement récente (150 ou 200 ans) – s’est aujourd’hui un peu érodée.

Notre modèle social a été construit sur un lien étroit entre le travail individuel et la protection assurée par la collectivité. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, au moment même où l’on met en œuvre notre modèle social, issu du Conseil national de la Résistance, les rédacteurs de la Constitution de 1946 inscrivent au préambule de la Constitution (alinéa 5) : « Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi ». On a largement oublié cet alinéa qui, en érigeant le travail en obligation, en fait le ciment du modèle social qui est le nôtre depuis 1946. Or si on regarde trente ans en arrière, l’horizon dans lequel se place cette étude du Plan (qui regarde le passé mais surtout l’avenir), en 1990 notre protection sociale était financée à hauteur de 80 % par les cotisations sociales assises sur le travail. Aujourd’hui ce sont seulement 55 % des dépenses qui sont couvertes par des cotisations sociales. Il s’ensuit une sorte d’affaiblissement du lien entre le travail et une protection sociale désormais financée par des voies budgétisées, étatisées, au premier chef la CSG. Il en est de même dans nos existences. Lorsqu’on interroge les Français en 1990 sur la place qu’ils accordent dans leur vie au travail, 60 % d’entre eux répondent : une place très importante. Et ils ne sont que 31 % à considérer que les loisirs sont très importants. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 24 % à dire que le travail est très important. En revanche les loisirs sont très importants pour 41 % d’entre eux. On assiste donc à une inversion, dans l’ordre des priorités, entre travail et loisirs.

Faut-il voir là pour autant, comme on l’entend souvent, une crise du travail ? une désaffection du travail ? un refus du travail ? Nous ne le pensons pas. Parce qu’il faut pousser un peu plus loin l’analyse.

Au Plan, à la suite de travaux de sociologues, nous avons essayé de dégager les trois dimensions de notre rapport au travail.

Le travail est d’abord source de rémunération (nous parlons ici du travail rémunéré, non du travail domestique ni du travail bénévole).

Il permet ensuite la constitution d’un lien social dans lequel on construit une part de son identité.

Enfin, et c’est très important, le travail est source d’un épanouissement personnel.

Aujourd’hui les Français, en particulier les moins de quarante ans, expriment une demande très forte s’agissant de cette dimension de l’épanouissement personnel :

  • 40 % d’entre aux accordent la priorité au fait que le travail ait un sens (ils ne sont que 30 % à dire que la rémunération est plus importante).
  • L’autonomie dans l’exercice de leur travail est la principale préoccupation de 40 % des salariés.
  • Enfin ils souhaitent de la reconnaissance. 56 % seulement des salariés français s’estiment reconnus à leurs justes mérites. C’est un écart considérable avec l’Allemagne où 75 % des salariés s’estiment reconnus à leurs justes mérites. 46 % des Français estiment qu’ils reçoivent une rétribution matérielle correspondant à leurs mérites (68 % en Allemagne).

Le tryptique qui se dégage est donc une recherche de sens, une recherche d’autonomie et de reconnaissance. C’est pourquoi, plutôt que de désaffection du travail, il faut parler de nouvelles aspirations dans le cadre du travail.

Si la rémunération paraît moins importante, c’est probablement pour diverses raisons complexes à définir. Peut-être est-ce notamment parce que la rémunération n’est pas regardée comme satisfaisante que l’on recherche autre chose dans le travail, d’où cette recherche de l’épanouissement personnel.

J’ouvre une parenthèse. Il faut traiter cette question parce que nous sommes loin de la fin du travail. Yves Perrier a cité à plusieurs reprises Francis Fukuyama. En effet il en est de la fin du travail comme il en a été de la fin de l’histoire : c’est une chimère ! Et les progrès technologiques, de manière récurrente, suscitent à la fois espoir et crainte de disparition de l’emploi. En Angleterre, au début du
XIXème siècle, les luddites cassaient les métiers à tisser de peur de voir leur travail disparaître. Aujourd’hui on craint que les innovations technologiques, notamment l’intelligence artificielle, ne viennent supprimer l’emploi. Selon une étude menée sur le champ de l’OCDE 14 % des emplois disparaîtraient à l’horizon 2040 et 32 % des emplois seraient très substantiellement affectés. En France, 9 % des postes disparaîtraient et 21 % des postes seraient affectés. Cet écart est probablement la seule vertu de la désindustrialisation car les métiers de l’industrie sont plus affectés par la robotisation et l’intelligence artificielle que les métiers des services. Donc on peut s’attendre à ce qu’il y ait moins d’effets.

II Les mutations du travail lui-même.

Sur ces mutations je parlerai de trois éléments : la rémunération, la précarité et l’intensité – ou l’intensification – du travail.

Le travail paye-t-il encore ? Quelle place a encore la rémunération dans le travail ?

Si le pouvoir d’achat continue à augmenter (en 2022 il a augmenté facialement de 0,2 %), plusieurs phénomènes conduisent à considérer que le caractère rémunérateur du travail tend à décliner. Je ferai preuve d’une grande prudence sur cette question – particulièrement complexe – de la rémunération, parce qu’il est difficile de s’accommoder d’une approche générale. Il faudrait avoir une approche branche d’activité par branche d’activité, entreprise par entreprise, tout cela mis en lien également avec les bassins d’emploi. Parce qu’il faut évidemment regarder le coût de la vie et les spécificités de chaque territoire.

Comment expliquer, malgré ce pouvoir d’achat facialement croissant, le sentiment d’un caractère moins rémunérateur ?

J’attirerais l’attention sur deux points :

Le premier point est l’augmentation très importante des dépenses contraintes, des dépenses « pré-engagées », celles qu’à court terme on ne peut ni supprimer ni réduire substantiellement, soit du fait d’engagements passés contractuellement, soit du fait de la nature des choses. J’y inclus au premier chef le logement (loyer ou remboursements d’emprunts) mais aussi une part irréductible de l’alimentation et les frais de transport pour aller du domicile au lieu de travail. Or ces dépenses contraintes ont beaucoup augmenté. En vingt ans elles sont passées de 27 % à 31 % pour un ménage. Mais pour les ménages pauvres, dont la ressource est inférieure à 60 % du salaire médian, elles ont augmenté de 10 points (de 31 % à 41 % des dépenses). Ce que les économistes appellent le pouvoir d’achat arbitrable, c’est-à-dire la part sur laquelle peut s’exercer la liberté du travailleur quant à l’emploi de ses ressources, s’est réduite. En 2022 ce pouvoir d’achat arbitrable s’est réduit de 0,1 % en 2022.

Un deuxième élément vient accentuer le sentiment de moindre rémunération : la perspective de bien gagner sa vie et de se constituer un patrimoine s’éloigne.

En France le salaire minimum est assez élevé tandis que le salaire médian (celui sous lequel se trouve 50 % de la population) est assez bas. Il y a donc un écrasement. Une part très importante de la population se trouve près du salaire minimum. Il y a vingt ans le salaire minimum équivalait à 50 % du salaire médian, aujourd’hui c’est 63 % (1250€ et 2000€).

Les perspectives de progression salariale au cours d’une carrière n’ont pas changé. Entre un début de carrière et une fin de carrière on gagne 70 % de plus en moyenne. Mais – pour paraphraser Pierre Dac – en démarrant de plus bas on va moins haut ! Or on part de plus bas, notamment dans le secteur public. En 1982, un professeur certifié de l’enseignement supérieur gagnait en début de carrière 1,76 Smic, il gagne aujourd’hui 1,18 Smic. Un juge gagnait 2,37 Smic, il gagne aujourd’hui 1,39 Smic. L’espoir de s’émanciper grâce à la rémunération acquise par le travail s’éloigne.

C’est encore plus manifeste pour le patrimoine, essentiellement immobilier. Le désir premier des Français est d’acheter leur résidence principale. Quand, il y a vingt ans, il fallait 3 années de ressources à un ménage pour acheter sa résidence principale, il faut maintenant 4,6 années, soit 50 % de plus.

De là résulte peut-être aussi cette soi-disant désaffection du travail. Les perspectives d’enrichissement s’éloignant, on recherche dans le travail d’autres choses que la rémunération, davantage liées à l’épanouissement personnel. C’est ce que certains appellent la fin du modèle fordiste, un modèle dans lequel on était assuré d’une progression salariale dans une même entreprise à laquelle on consacrait sa vie. Sur l’autel de cette rémunération, on acceptait des tâches répétitives soumises à une subordination hiérarchique forte. Ayant perdu l’espoir de la rémunération, on accepte moins le reste. Nous assistons à la fin de ce compromis fordiste.

J’ai parlé de la rémunération, je vais dire un mot de la stabilité de l’emploi. Étonnamment, depuis 1995, la structure de l’emploi est à peu près inchangée : 75 % de salariés en CDI, 12 % de personnes dites en situation précaire (9 % de CDD, 3 % d’intérimaires), 13 % d’indépendants.

Deux remarques :

S’il n’y a pas d’ubérisation générale de l’économie, ni de basculement du modèle salarial vers le modèle indépendant qui reste à peu près constant (13 %), le travail de plateforme se développe parmi les travailleurs « indépendants ».

Par ailleurs, la situation des jeunes (moins de 24 ans) pose question. Ils sont majoritairement (53 %) dans des situations précaires et on constate un recul de l’âge d’accession au premier emploi stable (à 20 ans il y a vingt ans, aujourd’hui à 27 ans). La situation n’est pas encore trop préoccupante mais un signal doit attirer notre attention : si le travail des jeunes d’aujourd’hui préfigure le travail de demain, alors on peut s’attendre à une très forte augmentation de la précarité des emplois, avec ses conséquences sur le logement. En effet, le travail précaire, en CDD, exclut de l’accès au logement. Seul 1 % des personnes titulaires d’un emprunt immobilier en France sont en CDD. Les autres sont en CDI ou sont des libéraux.

J’en viens à l’intensification du travail.

Yves Perrier a indiqué que nous ne travaillons que 1 609 heures par an, soit 100 heures de moins que la moyenne européenne qui est à peu près au niveau de l’Allemagne. C’est tout à fait exact, c’est 350 heures de moins qu’en 1975, une baisse très importante. Mais il faut regarder les choses de plus près. Nous avons en France une grande concentration du travail. En effet, le taux d’emploi des jeunes est très faible : 16 % de moins qu’en Allemagne pour les moins de 25 ans. Il en est de même pour le taux d’emploi des seniors (dès 55 ans) : 16 points de moins qu’en Allemagne. Le taux de recours au travail partiel est également beaucoup plus faible qu’en Allemagne (10 points de moins). Cette masse de travail que l’on peut moyenner à 1 609 heures par an pèse donc sur un nombre limité de personnes. Les personnes entre 24 ans et 55 ans employées à temps complet travaillent 1 750 heures par an, se situant assez nettement au-dessus de la moyenne européenne. Je ne parle pas des cadres qui sont encore très au-dessus. On observe donc une concentration.

L’intensification du travail est certaine. Par exemple, le nombre de personnes qui doivent répondre dans l’heure à des sollicitations, souvent par e-mail, atteint 77 % des salariés, le double d’il y a trente ans. Le travail est maintenant plus répétitif, c’est ce que perçoivent en particulier les femmes au travail, davantage que les hommes (+ 10 points pour les femmes). Enfin nous sommes le pays d’Europe où le stress est le plus important. 59 % des personnes interrogées disent éprouver du stress au travail (contre 46 % en Europe).

On a beaucoup parlé de la question de la durée du temps de travail. Je crois que la question qui doit aujourd’hui nous occuper est celle du temps au travail. Parce qu’à réduire le temps de travail on a donné moins de temps au travail, avec tout ce que cela apporte en termes de désaffection du travail et de risques psycho-sociaux.

III Les grandes tendances de fond

Je terminerai sur un point qui rejoint les observations d’Yves Perrier. Prenant un peu de recul et réfléchissant aux lignes de forces qui traversent nos économies et conduisent à cette situation, nous en avons distingué quatre qui, pour certaines, sont plus marquées en France qu’ailleurs.

La première – Yves Perrier l’a citée – est la mondialisation, qui touche tous les pays occidentaux, la globalisation des échanges que facilite la numérisation. L’exposition de notre économie à la mondialisation va croissante. Le taux d’ouverture de l’économie française était de 14 % en 1968 ; il est maintenant de 31 %. Cela signifie que 31 % de l’activité en France (dans laquelle on inclut la fonction publique et les hôpitaux ; ce taux est donc bien supérieur pour le secteur privé) est au diapason de la concurrence internationale. 31 % de l’activité vit au rythme et sous la pression concurrentielle de coûts de production, de coûts salariaux bien moindres en raison d’une moindre protection sociale et d’une moindre prise en compte des enjeux climatiques. Une part importante de la population, celle qui exerce des métiers délocalisables, est soumise à cette pression. Aujourd’hui 35 % des ouvriers non qualifiés dans l’industrie craignent pour leur emploi. C’est considérable.

Le phénomène de mondialisation est général, la France est dans ce grand bain. Peut-on désinventer la mondialisation ? Probablement pas.

Le deuxième élément est le mouvement général de désindustrialisation des pays occidentaux, particulièrement marqué en France. Or l’industrie a de nombreuses vertus. Les salaires y sont plus élevés, les progressions salariales plus importantes, le stress moins important que dans les services, notamment en raison de la confrontation aux clients subie dans les services. Il y a aussi plus de solitude dans le secteur tertiaire : dans l’industrie la force du collectif permet de créer un lien particulier dans le travail. Je pense d’autre part qu’il y a une sorte de fierté dans l’acte de production d’un objet quel, qu’il soit, que l’on ne trouve pas de la même manière dans l’activité de service. La France est à cet égard plus affectée que les autres.

Le troisième phénomène, développé par Yves Perrier, renvoie à la financiarisation de l’économie, plus exactement la pression croissante des résultats financiers de court terme. La France, où le taux de dividendes servi est plus important qu’ailleurs, est beaucoup plus affectée que bien d’autres pays. Le financement de nos entreprises a basculé. Nous étions dans un modèle de financement par l’endettement bancaire, nous sommes passés à un financement auprès des marchés. Ce phénomène de basculement, là encore, est plus marqué dans notre pays que dans d’autres, avec la pression que cela suppose sur les exigences de résultats de court terme.

Mais le dernier point – peu cité mais important et propre à la France – est le phénomène très marqué de métropolisation, en lien avec la désindustrialisation. On constate aujourd’hui une concentration extraordinaire de notre activité sur une part réduite de notre territoire : 50 % de la richesse est produite sur 5 % du territoire, 46 % des emplois se trouvent dans 17 zones urbaines de plus de 500 000 habitants. Le mode de vie francilien s’est diffusé à travers la France avec cette pression du logement et du transport qui s’exerce dans la relation de travail. Ainsi le temps de transport entre le domicile et le travail y est le plus important en Europe : 1 heure 12 minutes par jour en moyenne. C’est considérable. C’est évidemment lié à la désindustrialisation puisque les services sont souvent au cœur des métropoles, près des clients, alors que l’industrie permet une répartition plus harmonieuse des activités sur l’ensemble du territoire national. La métropolisation, qui contribue à la pression exercée sur les travailleurs, est une question centrale et appelle une politique d’aménagement du territoire.

À ce stade nous n’avons pas formulé de propositions. Non pas que nous n’ayons pas d’idées. Elles sont déjà écrites mais nous les formulerons dans quelques semaines. Elles se dessinent en creux à travers ce que je viens de dire mais surtout nous pensons que ces diagnostics doivent être partagés auprès des forces politiques, auprès des forces sociales, auprès des acteurs économiques, auprès des collectivités publiques, mais aussi auprès de tous les citoyens. C’est à partir de ce débat que des solutions, qui nous concernent tous, entreprises, partenaires sociaux, État, peuvent se dégager.

Soyez donc vivement remerciés pour l’organisation de ce colloque, qui contribue de manière importante à partager ce diagnostic et à susciter le débat citoyen.

Marie-Françoise Bechtel

Merci infiniment.

Votre intervention, très riche, a fait le tour des problèmes que j’appelais objectifs et subjectifs. Il faudrait tout reprendre tant vous avez dit de choses fortes et parfois paradoxales. J’ai été frappée par la manière dont vous avez montré comment les problèmes objectifs retentissent sur les situations individuelles et sur ce qu’on appelle le ressenti du travail. « Les salariés de Manpower ne reviendront plus à plein temps au bureau » … « Les salariés contestent très largement les CDI, parfois au profit des CDD » … lisons-nous chaque jour dans la presse. Il est important, je crois, de rapprocher ces faits des problèmes objectifs parmi lesquels cette pression de productivité, cette pression sur le rendement financier dont vous avez expliqué pourquoi elle était propre à la France : c’est que nous nous sommes tertiarisés relativement plus que d’autres pays qui ont gardé une base industrielle.

Nous trouvons dans ce que vous dites une somme d’explications solides concernant des problèmes que nous n’aurions peut-être pas reliés entre eux. Soyez-donc doublement remercié… en attendant la suite, bien sûr.

Je vais me tourner maintenant vers Jean-Baptiste Barfety qui va montrer que le sujet n’est pas complètement épuisé du point de vue du travailleur lui-même. Il va nous parler de ce qu’est aujourd’hui le ressenti du travail, au premier tiers du XXIème siècle, plus de cent cinquante ans après la rationalisation du travail sous la forme du contrat de travail, comme le disait le professeur Supiot.

Qu’est devenue la valeur travail, sans donner à ce terme le sens économique qu’il avait ? Le travail est-il encore une valeur pour les individus ?


Le cahier imprimé du colloque “La France face aux mutations du travail” est disponible à la vente dans la boutique en ligne de la Fondation.

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