« Concilier écologie et social : c’est possible à la condition de ne pas faire l’autruche »

Intervention de Christophe Ramaux, économiste, maître de conférences à l’Université Paris, auteur de L’État social (Fayard, 2012), lors du colloque « Écologie et Progrès » du mercredi 24 novembre 2021.

Merci beaucoup pour votre invitation.

« L’angoisse écologique qui donne sa couleur au siècle nouveau n’annonce rien moins, pour notre civilisation, qu’un changement d’englobant. Ce fut l’Histoire, ce sera la Nature. De quoi prendre le vert au sérieux. », écrit Régis Debray [1]. Je partirai de cette idée que le siècle qui vient s’annonce comme un « siècle vert ».

Le défi vert vaut d’être relevé. Mais pour y parvenir, il importe de relier cette nouvelle frontière aux deux précédentes frontières dont nous avons hérité et qui sont toujours présentes, celle de la démocratie et celle de l’État social.

Selon Marcel Gauchet la démocratie a deux volets : un volet libéral (liberté de penser, de s’associer etc.) et un volet non libéral, son pôle républicain, celui de la loi, de l’État. Le principe du suffrage universel est celui de l’égalité absolue (une personne/une voix). Nous élisons des représentants qui votent la loi et celle-ci s’applique à tous. On peut contester, pétitionner, mais on ne fait pas sécession. Sur ce socle-là il y a maintenant une quasi-unanimité dans notre société. De l’extrême gauche à l’extrême droite quasiment plus personne ne remet en cause le principe du suffrage universel.

La raison pour laquelle « nous souffrons » provient du sentiment qu’un domaine essentiel échappe largement à notre socle d’accord démocratique : l’économie. Dans ce domaine des inégalités abyssales existent et se sont lourdement creusées ces trente dernières années.

Pour répondre à cette question sociale, notre ressource, c’est notre deuxième frontière, est l’État social (dit aussi État providence) qui repose sur quatre piliers : la protection sociale, les services publics, le droit du travail et toutes les politiques économiques (budgétaires, monétaires, industrielles, commerciales, politique des revenus…) de soutien à l’activité et à l’emploi.

L’État social est notre véritable révolution économique. En France, la somme des prestations sociales en espèces (principalement les retraites mais aussi les allocations familiales ou chômage, le RSA…) et des autres transferts sociaux (santé, éducation…) est supérieure aux revenus directs du travail. Ainsi, le total des salaires nets, même en y ajoutant la somme des revenus des travailleurs indépendants, est inférieur à la somme des retraites, allocations chômage, allocations familiales, consommation de soins et d’éducation, etc. Nous vivons décidément dans une économie mixte, mais, et c’est là le problème, nous ne l’assumons pas comme telle. L’indicateur que l’on utilise le plus fréquemment pour l’appréhender est la dépense publique, mais c’est un indicateur biaisé. La dépense publique équivaut à 56 % du PIB (62 % même avec la crise du Covid). Cela n’est pas faux en soi mais ne signifie aucunement qu’il ne reste que 44 % pour le privé. Un quart seulement de la dépense publique sert à payer les fonctionnaires. La part de l’emploi public dans l’emploi total n’a pas bougé depuis quarante ans, on peut d’ailleurs le déplorer quand on constate l’état de l’éducation et de la santé. Ce qui a augmenté dans la dépense publique, ce sont les sommes prélevées pour être immédiatement redistribuées aux ménages. Mais que font les ménages avec les allocations familiales ? Que font les retraités avec leur pension ? Ils consomment, ce qui constitue un fantastique débouché pour le secteur privé.

Le public doit être bien géré, ce qui n’est pas toujours le cas. Mais pour remobiliser un secteur il est nécessaire de le valoriser et non de le dénigrer.

Le marxisme a pendant longtemps interdit de penser le caractère révolutionnaire de l’État social. Lorsqu’on a en tête que l’État, en dernier ressort, est un État bourgeois, on ne peut pas penser la portée proprement révolutionnaire de l’État social, qui, au demeurant, existe dans tous les pays du monde. La moitié du revenu des ménages est socialisée en France. Aux États-Unis ce n’est qu’un tiers, ce qui n’est quand même pas rien !

Le fondement de l’État social est exactement le même que celui de la démocratie. C’est l’idée que dans l’économie il doit y avoir un pôle privé, un pôle de la concurrence, il n’y a plus de débat sur ce point. Concurrence qu’il faut d’ailleurs souvent imposer aux grosses firmes qui préfèrent le monopole, c’est de bonne guerre. Mais l’économie c’est aussi un pôle public.

La troisième frontière est celle de l’écologie.

L’écologie doit être prise au sérieux. Pour répondre aux défis écologiques évoqués par Louis Gallois nous avons besoin d’initiatives privées, mais aussi d’investissements et de pilotage publics. La mode est aux « biens communs » (associations, communautés de citoyens etc.). Elinor Ostrom, qui avait reçu en 2009 le prix Nobel d’économie pour ses travaux sur ces communs, n’aimait guère l’État, l’intervention publique. L’éloge des « communs » véhicule une défiance vis-à-vis du public et de l’intérêt général, lesquels sont au fondement à la fois du pôle républicain, de la démocratie et de l’État social.

Or ce qui doit être au fondement de la réponse à l’écologie c’est aussi justement l’idée que l’intérêt général n’est pas réductible au jeu des intérêts particuliers, contrairement à ce que disent les libéraux et les libertaires, qui se rejoignent sur ce point, et contrairement à ce que disait fondamentalement aussi la pensée socialiste. L’impasse du socialisme était l’idée d’un horizon lointain où l’association des travailleurs allait « autogérer » les entreprises, où il n’y aurait plus de pouvoir, plus d’État. Socialistes et libéraux avaient finalement en commun l’idée que le tout, l’intérêt général, n’a pas de consistance propre.

Les deux derniers siècles ont été marqués par le « dogmatisme rouge ». Le danger, avec le « dogmatisme vert », c’est que les traîtres à la CO (classe ouvrière) d’hier soient remplacés par les traîtres au CO2.

La pensée républicaine est la mieux armée pour répondre au principal défi de l’écologie (le réchauffement climatique, la biodiversité etc.), dans la mesure où en son cœur se situe l’idée que l’intérêt général n’est pas réductible au jeu des intérêts particuliers.

Sur le défi du réchauffement climatique tous les spécialistes s’accordent sur les quatre variables de l’équation de Kaya (l’économiste japonais qui lui a donné son nom).

La première est la population. À ce niveau, la dernière bombe démographique est en Afrique. Tous les pays ont fait leur transition démographique. La transition démographique africaine existe mais elle est retardée (on compte encore quatre enfants par femme). Le seul moyen qui puisse accélérer cette transition démographique est la croissance économique qui permet de développer le pouvoir d’achat, de scolariser les jeunes filles, etc.

À l’échelle mondiale le projet de décroissance ne tient pas compte de cette première dimension.

La deuxième variable est le PIB. Je suis un farouche défenseur de cet indicateur si décrié depuis des années. Le PIB a été conçu historiquement, contre les libéraux, comme un instrument permettant aux gouvernements de piloter l’économie. Le PIB est keynésien : il renvoie à l’idée que c’est aux gouvernements, et pas seulement aux marchés, de piloter l’économie.

Le PIB est un indicateur précieux. C’est une commission de l’ONU qui édicte les règles de comptabilité nationale qui sont appliquées partout dans le monde. Et dans tous les pays du monde, on peut calculer le PIB selon trois approches différentes (on arrive exactement au même résultat) : par la production, par la demande et par les revenus.

L’approche qui vient immédiatement à l’esprit est la production : le PIB est une somme de valeurs ajoutées. Dès 1953, l’ONU avait indiqué que le PIB devait aussi prendre en compte le caractère productif des travailleurs des services. Elle a précisé son propos en 1968 : « y compris ceux qui travaillent dans les administrations publiques ». Depuis lors, une infirmière, un militaire, un enseignant, etc., contribuent au PIB. Il n’y a donc pas lieu de prélever sur le privé, qui serait le seul productif, les sommes nécessaires pour financer des fonctionnaires improductifs. Ces derniers sont productifs. La seule chose qui différencie le public du privé est le fait qu’à la boulangerie vous payez votre baguette de pain, alors que lorsque vous assistez à un cours, lorsque vous rentrez à l’hôpital, vous ne sortez pas votre carte bleue. De même, l’accès à l’éclairage public est gratuit mais l’éclairage n’est pas gratuit. Attention à ce discours naïf sur la gratuité : ce qui semble gratuit est en fait payé par les impôts. Les impôts stricto sensu (je ne parle pas ici des prélèvements obligatoires qui servent à financer les retraites, etc.) sont l’équivalent du prix de la baguette de pain. Ils servent à payer le travail productif des fonctionnaires.

La deuxième approche est la demande (la consommation, y compris la consommation de services publics, représente 80 % du PIB) et l’investissement.

La troisième approche est le revenu. Le PIB est ici une somme de revenus avec les salaires (incluant les cotisations sociales) les profits (avec les dividendes, les profits réinvestis, etc.) et les revenus mixtes des travailleurs indépendants. C’est avec cette approche que l’on perçoit la régression sociale que portent les plaidoyers en faveur de la décroissance.

Dans une note que j’ai rédigée pour la Fondation Gambetta je donne des chiffres précis. En France, les 10 % les plus pauvres touchent en moyenne 715 € par individu (en tenant compte de la taille du ménage). Les 10 % qui sont immédiatement au-dessus sont à 1000 €. On ne peut pas s’en satisfaire. Il y a lieu d’augmenter leur revenu. De même il convient d’augmenter le revenu des infirmières, des instituteurs… Tout cela ne peut pas être réalisé sans hausse de la masse globale des revenus et donc du PIB. En clair : la redistribution est nécessaire mais elle ne peut suffire pour augmenter le revenu des classes populaires et moyennes, garantir la pérennité des retraites, etc. ?

Quelques mots sur la redistribution. Celle-ci est nécessaire pour la justice sociale (une fraction extrêmement minoritaire de la société a fait sécession ces dernières décennies) et pour l’écologie (le bilan carbone de cette mince couche est extravagant). Elle l’est aussi pour la politique industrielle.

Les grandes firmes subissent depuis trop longtemps une double prédation. Prédation par la finance, mais aussi prédation par les cadres dirigeants de ces firmes qui servent la finance et se servent eux-mêmes. Ils représentent de l’ordre de 0,1 % de la population, en France comme ailleurs. Avec cette spécificité hexagonale : le recours massif aux délocalisations (déplorable pour l’environnement). C’est moins le cas en Allemagne car la gouvernance des entreprises allemandes repose sur la codétermination, ce qui crée un contre-pouvoir.

Je reviens sur les thèses en faveur de la décroissance. Lorsque des thèses percent, il est toujours sage de partir du principe qu’elles mettent le doigt sur véritables enjeux. Alors, oui, il faut faire décroître certaines productions. Dans la décroissance, il y a une part de bon sens qui s’oppose à la frénésie d’accumulation sans fin de biens. Cette concession étant posée, il reste à saisir que la décroissance n’est pas une réponse satisfaisante à la question écologique, a fortiori si l’on souhaite la combiner au social.

Même en « prenant tout » aux riches on ne pourra répondre à la nécessité d’augmenter le pouvoir d’achat des classes populaires et moyennes. Il y a besoin de croissance. Et, cela tombe bien, l’écologie exige elle-même le développement de moult activités : rénovation thermique du bâti, transport collectif, production d’énergie non carbonées, etc. Bref un choc de « croissance verte ».

Le véritable sujet n’est pas celui de la décroissance globale, c’est celui de la décroissance de certaines activités et simultanément celui du développement de bien d’autres, bref celui de la réorientation de la croissance.

Les deux autres variables de l’équation de Kaya à prendre en compte sont, d’une part, l’intensité énergétique du PIB (la quantité d’énergie utilisée pour produire) et, d’autre part, l’intensité carbone de l’énergie (la quantité de CO2 émise par l’énergie utilisée). L’intensité énergétique du PIB pose la question du découplage entre croissance et énergie qui a en fait déjà commencé. Les défis à relever sont ceux de la réorientation des productions. Qui dit production ne dit pas forcément émission de gaz à effet de serre. Une infirmière à l’hôpital ou un enseignant contribuent au PIB mais leur production n’augmente guère les émissions de gaz à effet de serre. Dans les économies de services, les émissions par point de PIB sont moindres. Ainsi, l’Afrique émet-elle quatre fois plus de CO2 par point de PIB que la France. C’est que les services, l’éducation, la santé y sont beaucoup moins développés. Dans un pays comme la France, en sus des services à développer, nous avons besoin de plans massifs d’investissements dans la rénovation thermique du bâti, dans les transports collectifs, etc.

Le dernier terme de l’équation n’est pas le moins important : il met en jeu le type d’énergie que nous utiliserons (car il en faudra dans tous les cas). Je rejoins ce qu’a dit Jean-Michel Quatrepoint sur le nucléaire. L’enjeu des prochaines décennies sera de se passer des énergies fossiles. Il y a notamment la biomasse pour ce faire. Mais la Stratégie nationale bas carbone adoptée par la France en 2020 (révisable tous les cinq ans) parie de façon sans doute disproportionnée sur cette biomasse en prévoyant qu’elle fournira près de la moitié de la consommation d’énergie à l’horizon 2050. Or la biomasse pose de nombreux problèmes, notamment l’utilisation des sols au détriment d’une agriculture raisonnée, de la biodiversité, etc.

Le nucléaire n’est pas accessible à tous les pays du monde et pour des raisons de géopolitique il est prudent de ne pas faire trop de dissémination nucléaire. Pour une bonne partie de la planète les EnR constituent la seule énergie décarbonée accessible. Par contre, hic et nunc, le nucléaire est pour la France un atout fantastique.

L’Allemagne a investi plus de 300 milliards dans les EnR. Le bilan est désastreux pour l’écologie. Le kilowatt heure allemand émet 8 à 10 fois plus de CO2 que le kilowatt heure français, car en l’absence de soleil et de vent il faut du complément pilotable, lequel est assuré par le charbon et le gaz. La sortie du nucléaire de l’Allemagne résulte avant tout d’un choix politique. S’y ajoute sans doute le fait que le nucléaire est moins directement pilotable que le charbon et le gaz. Aujourd’hui un peu plus de 10 % de la production électrique allemande est nucléaire. À partir de 2022 ils devront s’en passer. Les EnR n’ont fourni en 2019 (2020 est une année atypique) qu’environ 30 % de l’énergie électrique allemande. Les Allemands sont face à un mur. Ils ont plus de 70 turbines à charbon. Ils ont prévu de remplacer le charbon en 2035 ou 2038 par du gaz. Celui-ci émet certes deux fois moins de gaz à effet de serre que le charbon, mais ce n’est que deux fois moins.

La cause écologique implique de remettre en cause le libre-échange et la libéralisation de l’économie. Le marché européen de l’électricité est une folie. EDF est obligé de brader à 42 € le mégawatt heure (le prix n’a pas bougé depuis dix ans) un quart de sa production pour faire vivre des fournisseurs alternatifs comme TotalEnergies qui ne produisent rien et n’ont pas de réseau, se contentant de commercialiser l’électricité. Se surajoute à cela le marché européen de l’électricité sur lequel EDF est obligé d’adapter son tarif réglementé pour faire vivre la concurrence. Le même jour, le prix de l’électricité sur ce marché peut être fortement négatif à certaines heures (le vent souffle et le soleil brille) et être très élevé à d’autres (à défaut de vent et de soleil). Les éoliennes et le solaire ont un prix d’achat garanti. L’électricité ne se stocke pas de façon industrielle. Lorsqu’il y a trop d’électricité sur le réseau, le prix devient négatif sur les marchés de gros, y compris pour EDF. Actuellement la crise du gaz aggrave les aberrations. Il faut donc remettre à plat le marché européen de l’électricité et lancer un vaste programme de relance du nucléaire. Le rapport de RTE « Futurs énergétiques 2050 » nous fournit une base de discussion. Notons que ce rapport s’inscrit dans la Stratégie nationale bas carbone et prévoit donc que la consommation d’électricité ne sera pas très élevée en 2050 (même s’il présente tout de même un scénario dit de « réindustrialisation profonde » où la consommation électrique est un plus élevée). De même, le rapport retient comme borne haute, une part du nucléaire limitée à 50 % de la production électrique, ce qui est contestable (nous sommes aujourd’hui à 70 %). Ces hypothèses restrictives pour le nucléaire étant posées, le rapport RTE passe en revue six scénarios allant de 0 % de nucléaire à 50 %. Et le bilan est clair : le scénario 0 % de nucléaire est très aléatoire d’un point de vue technologique et il serait le plus coûteux. C’est un point important : le vrai coût des EnR est leur coût complet qui intègre le coût du complément pilotable (charbon, gaz etc.) ou, éventuellement, le stockage, mais aussi le coût du réseau. Les infrastructures de réseau sont beaucoup plus importantes avec les EnR qu’avec le nucléaire en raison d’une production variable et disséminée. Pour toutes ces raisons, le coût des EnR est beaucoup plus élevé que le coût du nucléaire. Une précision à ce niveau : les plus de 10 milliards de surcoût de l’EPR Flamanville sont à étaler sur une durée de vie de 50 à 60 ans, sans parler du fait qu’il s’agit d’un prototype et que le devis initial avait été totalement sous-estimé (comme souvent dans les grands travaux !).

Dernier point, nous avons avec le nucléaire une carte majeure à jouer en matière de réindustrialisation. L’énergie nécessaire pour produire une voiture électrique est à peu près équivalente à l’énergie mobilisée pour les 100 000 premiers kilomètres de la voiture. Or aujourd’hui Stellantis et Renault produisent, l’un en Slovaquie, l’autre en Slovénie, certaines de leurs voitures électriques. La France devrait exiger que les voitures électriques, qui sont effectivement l’avenir de la mobilité automobile, soient produites avec de l’énergie décarbonée, et donc rapatriées en France. Il faut donc revenir à des politiques de protection commerciale. À cet égard, le débat sur la taxe carbone est un débat sérieux.

Sur ce registre des protections commerciales, à vouloir ne pas aller plus vite que les autres on ne fait plus rien ! Je pense au contraire qu’au nom de l’écologie il importe de réintroduire des politiques de protection commerciale mais aussi de rompre avec les dogmes européens contre les politiques industrielles avec ses aides publiques aux filières.

Marie-Françoise Bechtel

Merci beaucoup.

J’en déduis que sur l’aspect social du versant écologique on ne peut pas compter sur la politique de redistribution parce qu’elle ne suffira pas. J’entends qu’il faut réorienter la croissance.

J’ai cru un moment que vous vouliez insister sur les économies de services au détriment de la question industrielle. Mais la fin de votre propos a démontré que tel n’était pas le cas.

Je crois que sur la question du nucléaire, il y a une convergence entre les différents intervenants.

—–

[1] Régis Debray, Le siècle vert. Un changement de civilisation, Paris, Gallimard, 2020.

Le cahier imprimé du colloque « Écologie et Progrès » est disponible à la vente dans la boutique en ligne de la Fondation.

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