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Accueil par Marie-Françoise Bechtel, présidente de la Fondation Res Publica, lors du colloque « Quelles institutions pour demain ? » du mercredi 22 septembre 2021

Chers amis,

C’est une émotion de vous retrouver tous, notamment tant de visages connus, et de renouer avec la pratique chère à la Fondation Res Publica des colloques en présence du public.

Les changements qui ont eu lieu à la Fondation Res Publica, avec un passage de relais qui m’honore, n’empêchent pas notre président-fondateur d’intervenir dans la vie de notre Fondation. Il le montre dès aujourd’hui en ayant accepté de prononcer la première intervention dans ce colloque. C’est fort heureux pour nous tous et je suis la première à m’en réjouir.

Je profite aussi de ce fil renoué pour souligner le changement intervenu à la tête de notre conseil scientifique. Alain Dejammet qui, exceptionnellement, ne peut nous rejoindre ce soir, aura été toutes ces années un très précieux pourvoyeur de conseils et d’orientations, notamment dans les matières internationales, mais pas seulement : je pense par exemple à ses interventions sur la formation des maîtres ou sur l’industrialisation des territoires. Il montre toujours une pertinence qui lui est particulière. Il continuera, je l’espère, plus informellement, de nous inspirer. Benjamin Morel, qui se trouve être un de nos intervenants aujourd’hui, lui succède à la tête de notre conseil scientifique. On n’a plus besoin de le présenter car il est l’invité régulier des médias. Le sérieux et la profondeur dans l’analyse dont il fait preuve, sa capacité de réflexion dans les champs débordant de sa discipline initiale (le droit public) nous avaient frappés déjà depuis quelques années. Nous sommes très heureux qu’il ait accepté cette charge et je me réjouis de travailler avec lui sur les différents champs d’action de la Fondation, en premier lieu les colloques dont le rythme, bien entendu, continuera.

Enfin je voudrais souligner le changement de direction de la Fondation puisque Baptiste Petitjean, que nous remercions de son investissement et de son sérieux, nous a quittés après dix années de bons et loyaux services. Il est remplacé par Joachim Le Floch-Imad, titulaire, notamment, d’un brillant master à Sciences Po, qui a su dès le départ manifester une motivation, un engagement et, ajouterai-je, une culture personnelle remarquables qui seront des plus utiles pour continuer à maintenir notre Fondation au niveau de sérieux et de qualité qui sont, jusqu’ici, sa marque de fabrique.

Je ne voudrais pas terminer cette intervention préliminaire sans rappeler le souvenir de Jacques Fournier qui nous a quittés cet été. Jean-Pierre Chevènement et moi lui avons rendu chacun, sur notre site, l’hommage qu’il méritait. Je dois dire que c’est pour moi un chagrin personnel que de ne pas le voir à la place qu’il occupait souvent dans cette salle, chagrin redoublé par le fait que nous abordons un sujet sur lequel il aurait eu justement beaucoup de choses à dire.

Avant d’en venir au propos initial de notre colloque je passe la parole à Jean-Pierre Chevènement pour quelques remarques liminaires.

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