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Mesdames, Messieurs, chers amis, nous allons ouvrir les travaux de ce colloque consacré au problème de la radicalisation dont l’organisateur, à qui je vais donner la parole, est Pierre Conesa, membre du conseil scientifique de la Fondation Res Publica, maître de conférences à Sciences Po et à l’ENA, ancien haut fonctionnaire au ministère de la Défense. Il est l’auteur d’un rapport : « Quelle politique de contre-radicalisation en France ? » pour la Fondation d’aide aux victimes du terrorisme [1]. Nous écouterons ensuite Mme Ouisa Kies, sociologue, rattachée à un laboratoire de l’EHESS, chef de projet dans la recherche-action « détection et prise en charge des détenus radicalisés », que je remercie d’avoir répondu à notre invitation. M. Farid Abdelkrim, auteur d’un livre intitulé « Pourquoi j’ai cessé d’être islamiste » [2] lui succédera. Enfin, nous entendrons M. Ghaleb Bencheikh, qui anime l’émission « Islam » le dimanche matin sur France 2, auteur avec Antoine Sfeir d’un livre intitulé « Lettre ouverte aux islamistes » [3]. Sans prétendre conclure les travaux, je poserai alors quelques questions et définirai l’approche qui me paraît devoir être celle des pouvoirs publics face à ce problème infiniment complexe mais dont on peut parfaitement prendre la mesure dans l’espace et dans le temps et auquel nous devons savoir faire face avec lucidité et sang-froid.

Je donne la parole à Pierre Conesa.

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[1] « Quelle politique de contre-radicalisation en France ? », Rapport de Pierre Conesa, consultable en ligne
[2] Pourquoi j’ai cessé d’être islamiste, Farid Abdelkrim, éd. Les Points Sur Les I, Février 2015.
[3] Lettre ouverte aux islamistes, Ghaleb Bencheikh et Antoine Sfeir, éd.Bayard, 2008.

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Le cahier imprimé du colloque « La France et la République face à la radicalisation » est disponible à la vente dans la boutique en ligne de la Fondation