Intervention de Mostapha Bousmina, Chancelier de l’Académie Hassan II des Sciences et Techniques, président de l’Université Euro-méditerranéenne de Fès, au colloque « Le Maghreb et son nord » du 17 avril 2014.
Je salue l’intervention de mon ami algérien qui prône un apaisement entre le Maroc et l’Algérie. Vous avez raison de dire que le duo Maroc-Algérie est nécessaire pour construire l’union maghrébine. Le Maroc y est prêt. Il a ouvert ses frontières avec une véritable volonté de construire cette union nécessaire et importante pour tous les pays de la région. Ce n’est qu’une question de temps, cette union se fera un jour, bon an mal an, car ce n’est pas une option parmi d’autres, mais c’est une obligation historique incontournable.
J’aimerais aujourd’hui parler de l’intégration régionale Europe-Méditerranée-Afrique. Cette intégration est nécessaire. Elle n’est ni un souhait, ni une ambition d’une quelconque partie de cette région, ni un acte de solidarité, pas plus qu’un acte d’assistance ou d’assistanat, mais c’est plutôt un impératif géostratégique et économique qui s’impose maintenant plus que jamais. Les raisons et les arguments sont multiples et je vais m’attarder sur quelques-uns.
1° Nous vivons actuellement dans un espace-temps global et mondialisé avec une compétition internationale exacerbée et beaucoup plus ouverte par rapport à ce que nous avons connu durant les quarante ou cinquante années qui ont suivi la Deuxième Guerre mondiale. Il y a beaucoup plus de joueurs, beaucoup plus de producteurs et beaucoup plus de fournisseurs de biens.
Certes, la mondialisation a été largement analysée et commentée. Mais, me semble-t-il, un phénomène mérite une attention particulière, c’est celui de l’accès généralisé à l’information, au savoir et au savoir-faire ayant comme conséquence une redistribution de la maîtrise de la technologie et de son développement.
Avant l’avènement d’internet, l’information était restreinte aux pays dits développés. Désormais ce n’est plus le cas. Moyennant une souscription très peu onéreuse, nous avons accès à des données massives, à la culture et à l’information en général, et surtout à l’information scientifique, technique et technologique. Et ceci a changé la carte mondiale de la maîtrise de la technologie. Des pays ont commencé à comprendre la technologie, à l’absorber, à la maîtriser et à la développer. Et nous avons vu apparaître une catégorie nouvelle de pays dits « pays émergents ». Cette appellation de « pays émergents », inexistante dans le dictionnaire il y a une vingtaine d’années, concerne essentiellement des pays qui ont su tirer profit de cet accès à l’information et qui ont par ailleurs investi de façon massive dans le système d’éducation et de la recherche et innovation. Dans un premier temps, ils ont pu absorber de la technologie, l’apprivoiser, et peu à peu ils ont commencé à produire leur propre technologie, d’abord dans des niches particulières et puis dans des secteurs de plus en plus étendus et hautement technologiques.
Le monde dit « développé » qui maîtrisait la technologie n’est donc plus le seul producteur de biens. Il y a désormais beaucoup plus de joueurs sur le marché qu’auparavant.
2° La chaîne de valeurs du mode de production a changé, avec un intérêt croissant pour la sous-traitance. Alors que jadis la quasi-totalité des composants d’un produit était produite localement, on assiste actuellement à un changement de paradigme de production où les idées innovantes et les concepts naissent dans un pays, les prototypes sont conçus dans un autre pays, les composantes sont fabriquées éventuellement dans un troisième pays, la fabrication est faite dans un quatrième pays et le produit final est commercialisé à l’échelle mondiale. Le modèle économique de jadis est révolu. Vouloir persister à faire ce qu’on faisait avant est une erreur.
3° De cette mondialisation résulte la mobilité des personnes (malgré les visas, le nombre de voyageurs dans le monde a augmenté de façon exponentielle), des biens, mais surtout des investissements qui s’opèrent dans une économie sans frontières où les grands schémas politiques ont cédé la place à des stratégies financières qui dépassent parfois le contrôle et l’action des nations. Le concept même des entreprises a changé. Dans l’ensemble, elles étaient, jadis, familiales ou étatiques et avaient pour principal mandat l’enrichissement de la famille ou la participation au développement des économies nationales. Avec la mondialisation, ce concept a cédé la place, dans bien des cas, à des entreprises à investissement international (les actifs de l’entreprise se sont transformés en actions boursières), impliquant des groupes d’investisseurs ou des investisseurs individuels de partout dans le monde. L’objectif premier est la recherche du profit pour les actionnaires et non l’intérêt national, peu importe le lieu géographique de l’installation de l’entreprise. Des politiques fiscales dans les pays émergents et dans les pays en voie de développement ont alors été mises en place pour attirer et délocaliser des entreprises étrangères qui bénéficient d’avantages fiscaux importants et d’une main d’œuvre qualifiée et bon marché.
Après cette première période concernant la délocalisation basée essentiellement sur la diminution des coûts, quelques pays émergents et en voie de développement ont pu se positionner sur quelques niches de hautes technologies, développant et produisant eux-mêmes des composantes et des dispositifs hautement techniques, concurrençant ceux produits par les pays développés.
4° La redistribution de la maîtrise de la technologie a conduit aussi à la modification de la carte géostratégique et économique du monde qui a fait se déplacer le centre économique mondial de l’Amérique du Nord vers l’Asie (grand producteur et fournisseur de biens) et suscité des interrogations quant au futur centre politique, actuellement disputé entre les États-Unis, l’Europe et une coalition impliquant quelques pays, notamment la Chine et la Russie !
Voilà grosso modo une partie du décor économique à l’échelle mondiale. On n’est plus dans la production des biens par le nord – je regroupe dans « le nord » l’ensemble des pays dits développés – et leur consommation par les pays du sud. Ce schéma est révolu. Il y a de multiples producteurs à travers le monde, y compris des pays dont on pensait qu’ils étaient « petits ». Chacun développe des technologies dans des niches plus ou moins étendues, plus ou moins complexes, plus ou moins hautement technologiques.
Devant cette compétition qui s’opère dans un schéma global, les pays ont joint leurs efforts pour former des groupements d’intérêt.
En Amérique du nord l’ALENA, zone de libre-échange entre le Canada, le Mexique et les États-Unis, collabore de façon très étroite avec le MERCOSUR (Amérique latine). L’ensemble représente environ neuf cent cinquante millions d’habitants.
En Asie, l’ASEAN (regroupement des États de l’Asie du sud-est) collabore avec la Corée, la Chine et le Japon. Ce qu’on appelle l’ASEAN + 3 (ou l’ASEAN + 5 en ajoutant Taïwan et Hongkong) commence à collaborer avec l’Inde. Cela représente une population de plus de trois milliards d’habitants.
Les vingt-huit pays de l’Union Européenne ne représentent que cinq cent cinquante millions d’habitants.
Quant à l’Afrique, elle a dépassé le milliard d’habitants en 2010 et va atteindre deux milliards d’habitants vers 2050 et probablement quatre milliards vers 2100-2150, si l’évolution des naissances continue au rythme actuel.
L’Europe est trop petite par rapport à la compétition mondiale, alors que le sud (l’Afrique) offre un marché colossal et de plus en plus demandeur de biens de consommation, car soutenu par une croissance favorable. Les deux ou quatre milliards d’Africain évoluent dans un espace important qui a besoin d’être aménagé. Je rappelle à ce titre que la surface du continent africain peut contenir les surfaces des États-Unis, de l’Europe des vingt-huit, de la Chine, de l’Inde et du Japon réunis ! Et vu l’augmentation continue de la population africaine, les besoins sont importants et concernent aussi bien les infrastructures que les biens d’aménagements et de consommation.
La logique exige que nous construisions l’intégration régionale Europe-Méditerranée-Afrique. C’est un impératif économique et non un choix ou une option parmi d’autres. Ce n’est pas de l’assistanat, ce n’est pas de la solidarité, c’est du réalisme économique et géopolitique. Si nous ne réalisons pas cette intégration, la Chine le fera avec l’Afrique de son côté. La Chine est très présente en Afrique et de façon proactive, pour ne pas dire agressive. J’ai rencontré récemment le président du Sénégal qui mettait l’accent sur le sujet. Effectivement le Maroc est aussi présent dans de nombreux pays africains.
Ceci m’amène au concept de co-localisation que vous avez évoqué tout à l’heure. Ce n’est pas un concept français. Après la chute du mur de Berlin, l’Europe a eu raison, à mon sens, d’intégrer les pays de l’Europe de l’est ; car imaginons un instant les scénarios possibles et les dangers qui pourraient surgir si l’Europe ne l’avait pas fait ! L’Allemagne l’avait bien compris. Elle s’est tournée tout de suite vers l’Europe de l’est, via un modèle économique qu’on appelle la co-localisation. En France, on semble redécouvrir ce concept, mais en fait l’Allemagne l’a utilisé depuis bien longtemps. Au lieu de faire de la délocalisation (qui consiste à déraciner une entreprise et à exporter la production et le travail vers un autre pays), on exporte l’investissement en conservant le travail sur place et on crée d’autres compagnies non pas concurrentes, mais complémentaires par rapport à celles qui demeurent sur le territoire national. Cela permet de diversifier l’économie et d’utiliser cette plate-forme pour conquérir d’autres marchés. Le Maroc n’a aucune raison d’importer des voitures de la France, il les fabrique sur place via un modèle de co-localisation [1] pour satisfaire le besoin local et utiliser cette plate-forme pour exporter vers l’Afrique et vers d’autres régions du monde. Voilà le modèle que les pays du Maghreb du nord envisagent. Le Maroc, en tout cas, est en train de le réaliser progressivement dans divers secteurs avec les Français, les Espagnols, les Allemands. Mais au-delà des collaborations bilatérales qui sont nécessaires, il serait opportun d’envisager un partenariat économique avec le Maghreb qui joue l’interface, la jonction et la continuité entre l’Europe et l’Afrique. Cela en ferait une région économiquement intégrée.
5° Cette mondialisation a vu l’arrivée de la Chine qui bénéficie d’une monnaie (le yuan) sous-évaluée par rapport au dollar (tandis que l’euro est exagérément surévalué). Cette Chine est très présente en Afrique. Il est dans l’intérêt de l’Europe de s’allier avec cette région du monde pour former un ensemble fort économiquement et compétitif à l’échelle internationale. En 2012, le taux de croissance des pays du nord de la Méditerranée était nul ou négatif (Grèce : -6,4 %, Italie : -2,8 %, Espagne : -2,6 %, Portugal : -2,5 %, France : 0 %, Allemagne : 0,7 %, Autriche et la Finlande : 0,8 %). Du côté sud de la Méditerranée, le taux de croissance moyen du continent est autour de 5 %. Certains pays (le Ghana, l’Éthiopie…) ont un taux de croissance à deux chiffres, sans parler de la Libye qui réalise un taux de croissance extrêmement élevé pour les raisons que vous imaginez. Les prévisions pour 2014 sont de -0,4 % en Europe et d’environ 6% pour l’Afrique.
Ce n’est plus seulement le sud de la Méditerranée qui a besoin du nord. Pour la première fois de l’histoire l’Europe a besoin de l’Afrique. Ce constat doit interpeler tout le monde tant au nord qu’au sud et il nécessite du courage politique pour une décision historique.
Je parle de l’intégration économique et non nécessairement de l’ouverture de toutes les frontières, car certains esprits pensent tout de suite à l’immigration. Nous subissons nous aussi la pression d’importants flux migratoires subsahariens mais aussi des immigrants de l’Asie, de l’Europe de l’est et de l’Europe du sud. Et il y a deux jours, dans une opération salutaire, la Maroc a décidé de régulariser la situation de nombreux sans-papiers [2].
Le plan de l’intégration régionale ne concerne pas simplement le côté économique. Il y a plusieurs domaines dans lesquels nous pouvons collaborer de façon plus intense : les énergies renouvelables, la transition énergétique (avec un gisement solaire extrêmement important au sud de la Méditerranée et avec des besoins tant au sud qu’au nord), la dépollution de la Méditerranée (qui nécessite, certes, des actions locales mais aussi des actions concertées régionales), la lutte contre le terrorisme (il est illusoire de penser qu’on peut lutter contre le terrorisme sans actions concertées). Nous devons aussi faire face ensemble aux épidémies, aux maladies émergentes ou réémergentes.
C’est aussi dans les domaines de la recherche scientifique, de la formation, des ressources humaines de demain que peut se concrétiser ce projet euro-méditerranéen.
Plusieurs propositions sont possibles au niveau de la formation et de la recherche.
Il est nécessaire d’harmoniser les systèmes de formation. Nous avons des systèmes de formation trop disparates. Or on ne peut imaginer faire une intégration sans les femmes et les hommes qui seront les acteurs de demain. Je parle des étudiants.
L’harmonisation des systèmes de formation assurera la mobilité des personnes entre les différentes institutions dans la région.
Nous devons mettre en place un système d’accréditation euro-méditerranéen à l’image du système ABET (Accreditation Board for Engineering and Technology) [3] : largement utilisé entre les États-Unis et le Canada, et il est maintenant utilisé presque dans toute l’Amérique latine et couvre donc l’ensemble du continent américain. Faute d’avoir un diplôme euro-méditerranéen, nous avons besoin d’un vrai système de co-diplomation, de double diplomation.
Des laboratoires communs appliquant les expertises et les compétences de tout le pourtour méditerranéen et travaillant sur des thématiques qui intéressent l’ensemble de la région sont nécessaires.
Il faut encourager davantage la mobilité des étudiants. Le professeur Gendreau-Massaloux parlerait mieux que moi du programme Erasmus Mundus [4] qui a eu des effets extrêmement positifs. Il est remplacé par Erasmus + [5] auquel les pays du sud de la Méditerranée, m’a-t-on dit, ne sont pas encore éligibles. Nous devons renforcer ce type de mobilité, car nous avons une histoire commune et nous avons en commun aussi un patrimoine civilisationnel, un patrimoine naturel et un patrimoine culturel. Il faut le préserver. Ceci passe par des hommes et des femmes qui se connaissent afin d’effacer les préjugés et les perceptions fausses de part et d’autre.
L’université euro-méditerranéenne de Fès, qui émane d’une initiative royale – et que j’ai l’honneur de présider – va ouvrir ses portes en 2015. Labellisée par l’Union de la Méditerranée avec l’accord de quarante-trois pays, elle ambitionne de jouer le rôle d’une plate-forme de dialogue, de rencontre et d’échange entre les différentes cultures. Elle compte accueillir des étudiants et chercheurs de l’ensemble du pourtour méditerranéen. L’élément régional de cette université est extrêmement important et se reflète à tous les niveaux de son organisation : organes de gouvernance, organe de gestion et organe d’opérationnalité. Outre les Marocains, nous souhaitons accueillir des Français, des Tunisiens, des Algériens, des Espagnols, des Italiens, des Portugais … Pour le moment nous avons quelques Français. Des Espagnols et des Italiens vont venir bientôt. Nous aimerions en faire une véritable université régionale portant ce message d’intégration régionale entre le nord et le sud, avec des étudiants qui viendraient aussi bien du pourtour euro-méditerranéen que de la région MENA [6] et de l’Afrique.
Tous les programmes de l’université sont orientés vers des thématiques qui intéressent la région euro-méditerranéenne.
Les lauréats de l’université ne seront pas uniquement des spécialistes de tel ou tel domaine d’excellence mais nous voulons leur donner aussi un profil euro-méditerranéen, basé sur quatre piliers :
1° Durant toute leur formation, les étudiants suivront des cours sur l’histoire, les civilisations et le patrimoine euro-méditerranéens. Beaucoup de Marocains, de Tunisiens et d’Algériens connaissent bien la France. Ils voient tous les débats télévisés, connaissent tous les problèmes, suivent au quotidien les informations françaises. Les Marocains savent tout sur l’Espagne, les Tunisiens savent tout sur l’Italie. Mais peu de Français, peu d’Italiens et peu d’Espagnols savent ce qui se passe de l’autre côté de la Méditerranée. L’Italie connaît mal la France. La France ne sait pas grand-chose sur l’Espagne. Il y a une méconnaissance des uns et des autres dans cette région du monde. Donc des cours sur l’histoire, la civilisation et le patrimoine euro-méditerranéens seront dispensés à tous, y compris aux étudiants en sciences dures et en ingénierie.
2° Outre la langue maternelle, les étudiants devront maîtriser au moins deux langues à leur sortie (Bac + 5 ou Bac + 8) ; sachant que les langues de départ de l’Université sont le Français, l’Anglais, l’Espagnol et l’Arabe.
3° Une forte utilisation des technologies de l’information et de la communication est prévue tant pour les étudiants en ingénierie que pour ceux qui se vouent aux sciences humaines et sociales.
4° Des cours d’entreprenariat seront dispensés à tous (en ingénierie comme en sciences humaines et sociales) par des professeurs, des experts, mais aussi par des opérateurs sociaux économiques.
Voilà, Monsieur le président, ce que je souhaitais dire à propos de notre région et de l’Université Euro-Méditerranéenne de Fès.
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[1] Présent au Maroc depuis plus de 80 ans, le groupe est leader du marché automobile local avec ses marques Dacia et Renault. En 2012, l’Alliance Renault-Nissan a inauguré un vaste complexe industriel situé à Tanger. Il s’ajoute à l’usine de Casablanca (SOMACA) dont Renault détient 80 %.
[2] Annoncée en novembre 2013 par le ministre de l’intérieur comme une opération exceptionnelle, une campagne de régularisation massive, sans précédent dans la région a été lancée officiellement par le ministre délégué à l’Intérieur et le ministre des MRE dans les bureaux des étrangers installés dans la préfecture de Rabat en janvier 2014. Elle doit se prolonger toute l’année. Quelque 40.000 personnes en situation administrative non conforme devraient en bénéficier, selon des estimations du ministère de l’intérieur.
[3] L’ABET (Accreditation Board for Engineering and Technology), un organisme à but non lucratif qui certifie la qualité des programmes sous-gradués en quatre ans conduisant au Bachelor. L’ABET est une émanation des principales associations professionnelles d’ingénieurs, telles que la Société américaine des ingénieurs du génie civil (ASCE) ou l’Institut des ingénieurs en électricité et électronique (IEEE).
[4] Adopté en décembre 2008, sous la Présidence française de l’Union européenne, le programme communautaire Erasmus Mundus 2 concerne la période 2009-2013. Son objectif : promouvoir l’enseignement supérieur européen, accroître sa qualité et sa visibilité, et renforcer le dialogue et la coopération avec les pays tiers.
[5] Le programme Erasmus +. Faisant suite au programme «Enseignement et formation tout au long de la vie, 2007-2013» ce nouveau programme de l’Union Européenne pour l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport permettra à plus de cinq millions de jeunes d’étudier, de se former et de participer à des activités de bénévolat à l’étranger.
[6] La Région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA « Middle East and North Africa ») comprend les pays suivants : Algérie, Arabie saoudite, Bahreïn, Cisjordanie et Gaza, Djibouti, Égypte, Émirats arabes unis, Iran, Iraq, Jordanie, Koweït, Liban, Libye, Malte, Maroc, Oman, Qatar, Syrie, Tunisie, Yémen.
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