Premières conclusions de Jean-Pierre Chevènement
Intervention prononcée lors du colloque L’Allemagne, l’Europe et la mondialisation du 12 février 2007
« Incertain », c’est ainsi que je décrirai l’horizon de la relation franco-allemande, horizon encombré de nuages… qui ne présagent pas forcément une tempête. En effet, il me semble que beaucoup des problèmes que vous avez décrits, Madame, dans la société allemande, pourraient l’être à propos de la société française, qu’il s’agisse du sentiment de précarité, de l’angoisse devant l’avenir, du phénomène de perte de repères dans les classes moyennes ou même, s’agissant des gagnants de la mondialisation, de cette ligne de partage qui n’en est pas une entre les libéraux de gauche et les libéraux de droite (que vous avez appelés « libéraux conservateurs »). On retrouverait les mêmes tendances dans l’opinion française.
Nos deux peuples sont voisins, on dit même qu’ils sont cousins « germains » : depuis Karl der Grosse (Charlemagne), nous avons quelques affinités.
Les fondateurs de l’Europe ont voulu définir un intérêt européen commun, au-dessus des nations, en tout cas, un intérêt commun aux nations, sujet qui mériterait d’ailleurs d’être débattu.
Peut-on définir un intérêt commun au-dessus des nations et par quelle voie ?
Habermas a proposé la voie du post-nationalisme, peu adéquate selon moi car la démocratie s’exprime dans le cadre national bien plus que dans le cadre élitaire et quelque peu éthéré d’un post-nationalisme qui ne touche que des esprits éclairés imprégnés de justice, de liberté… valeurs éminentes mais abstraites que le commun des mortels partage en général à travers des débats politiques nationaux.
Comment définir un intérêt commun entre la France et l’Allemagne ?
Sur le plan économique, la difficulté de toute comparaison vient de ce qu’on ne peut pas se prononcer uniquement à travers le solde du commerce extérieur (excédent de 160 milliards pour l’Allemagne, déficit de 30 milliards pour la France). Il faut tenir compte aussi de la balance des invisibles, positive en France, négative en Allemagne. Il faudrait faire apparaître ces différentes données pour avoir une appréciation plus juste de la différence de situation entre nos deux pays. J’ai écouté Monsieur Gréau qui nous a parlé d’un événement formidable : en 2006, pour la première fois depuis 1994, le taux de croissance de l’Allemagne dépasse celui de la France ! Mais l’écart se situe entre 0,1% et 0,2%… Nous sommes donc sur le même bateau. Ces taux de croissance ne sont pas mirobolants (2,3%, 2,4%, peut-être 2,5%) : on parle aujourd’hui d’une « bonne année », en d’autres temps on aurait trouvé cette croissance très médiocre.
Les sujets de préoccupation sont nombreux : on a évoqué la démographie, le chômage, le sentiment de précarité qui monte. Il a été dit que c’est le résultat des élections de 2005 en Rhénanie-Westphalie qui a conduit le Chancelier Schröder à anticiper les élections législatives. Nous ne sommes pas à l’abri de pareilles bourrasques en France Elles s’y succèdent de manière presque continue depuis plus de vingt ans.
Le « non » au référendum sur le projet de constitution européenne a été, en France, faut-il le rappeler, assez net : près de 55% des voix. Quand j’essaie d’examiner comment chaque pays peut définir une position de négociation pour parvenir à un compromis, j’ai quelque peine à comprendre ce que signifie « préserver la substance du Traité constitutionnel » ou préserver son essence, ainsi que l’a formulé Madame Merkel. C’est là un langage philosophique auquel nous sommes peut-être insuffisamment habitués mais, à franchement parler, je ne vois pas en France un seul responsable qui pourrait aujourd’hui proposer de nouveau l’adoption d’une constitution. C’est absolument impossible, aucun des candidats en présence ne propose d’ailleurs de refaire une constitution, tous se réfugient derrière un traité ou un mini-traité (même s’ils le définissent de manière un peu extensive quand on lit entre les lignes). Je crois que cette idée n’est pas réaliste.
Quelle est donc cette «substance » ? Seul un alchimiste pourrait le dire !
Qu’est-ce qui intéresse vraiment l’Allemagne dans le Traité constitutionnel ?
Si c’est le mot « constitution », ça ne passe pas.
Si c’est la Charte des valeurs fondamentales, c’est donner beaucoup de pouvoir à la Cour de justice de l’Union Européenne par rapport à nos parlements nationaux.
Si c’est la règle de vote au Conseil européen, nous pouvons mieux comprendre. Il n’est pas choquant que l’Allemagne défende un intérêt national, c’est même plutôt rassurant. Nous comprenons que l’Allemagne veuille peser du poids que lui confèrent ses 82 millions d’habitants. Nous serons bientôt trente avec les pays balkaniques et même davantage si on les compte tous, et il faudra bien qu’ils y viennent tous [étrange idée, quand on y songe, d’avoir sept ou huit peuples au lieu d’un seul]. Il faut se faire à l’idée qu’avec trente peuples il n’est pas absurde de tenir compte de la démographie. C’est un argument auquel nous sommes sensibles. Mais n’oubliez pas que ni les Espagnols ni surtout les Polonais ne le souhaitent vraiment. Ils préfèrent garder la pondération de Nice.
J’ajoute que le Traité de Nice fonctionne : nous avons adopté cette année deux directives, la directive Reach, sur l’industrie chimique et la directive Bolkestein. Cette dernière est d’ailleurs rédigée dans des termes assez ambigus, qui ne sont pas exactement les termes initiaux, qui ne sont pas ceux que d’aucuns auraient pu souhaiter, inscrivant dans le texte le principe du pays de destination ; c’est donc la jurisprudence qui, une fois encore, va fixer l’équilibre. Nous avons adopté aussi le règlement financier, le budget pour les six prochaines années. Je constate donc que, sans vouloir faire du traité de Nice une réussite parfaite (même ceux qui l’ont signé n’en sont pas contents), celui-ci permet néanmoins de fonctionner.
Les hommes politiques allemands (et quand je parle des « hommes », j’y inclus évidemment les femmes) devraient s’interroger sur le « non » français auquel on peut, sans torturer la réalité, donner deux significations principales :
C’est un « non » social, un certain rejet de l’Europe telle qu’on la voit fonctionner, avec un taux de croissance très faible dans la longue durée et un chômage de masse dans lequel nous sommes installés depuis longtemps Mais ce « non » social n’épuise pas la signification du « non » français.
Il y a aussi un « non » politique : l’idée de constitution effraie, comme effraie, d’une certaine manière, l’élargissement continu qui éloigne de plus en plus de notre pays le centre de gravité de l’Europe. On nous annonce maintenant que la frontière de l’Europe sera, non pas la Mer Noire, mais la Mer Caspienne, nous sommes vraiment très loin de nos centres d’intérêt ! La Turquie nous entraîne au cœur des problèmes du Kurdistan, nous rapproche des problèmes compliqués du Caucase, sans oublier le problème des voies d’acheminement du pétrole et du gaz qui suscite maints conflits auxquels nous ne souhaitons pas forcément être mêlés. Bref, cet élargissement aussi crée un sentiment d’insécurité politique.
Par un légitime attachement à la démocratie, nous voulons savoir où va se situer la décision. J’ai des origines suisses, pays très attaché à la démocratie, tellement attaché que chacun des vingt-six cantons et demi décide par référendum sur tous les sujets qui intéressent les citoyens, ceux qui touchent à leur vie quotidienne comme les grandes affaires du monde. Ils ont, par exemple, voté à la majorité la participation suisse à la politique des fonds structurels vers les pays de l’Est, décision intéressante qui dément l’idée que les Français – et d’autres – se font des Suisses.
Tout cela pour dire qu’il est nécessaire que nous arrivions à nous comprendre.
Il me semble que l’idée de constitution, selon laquelle on pourrait régler le problème de l’Europe à travers un droit contraignant, n’est ni bonne ni réaliste. Le droit entraîne la contrainte : Qui devra faire appliquer la contrainte si elle devient insupportable ?
Beaucoup de problèmes ont une solution.
Beaucoup de problèmes sont solubles si on rapproche les points de vue : Nous partageons des valeurs communes, c’est une évidence. Peut-être n’avons-nous pas la même définition de la laïcité mais beaucoup de sujets nous rapprochent, même par rapport à d’autres peuples européens. Nous partageons non seulement des valeurs sociales mais aussi des intérêts communs puissants et les outils qui doivent nous permettre de les exprimer : la politique commerciale, la politique monétaire, la politique de l’euro. Au fond, ce que souhaite une majorité du peuple français, je le crois, c’est que l’Europe serve davantage un objectif de croissance de l’économie, de réduction du chômage, de préservation de notre tissu industriel. Y a-t-il là quelque chose que le peuple allemand ne puisse pas comprendre ? Edouard Husson nous disait que la désindustrialisation avait frappé surtout – mais pas exclusivement – les Länder de l’est dans des proportions considérables. Le chômage reste élevé (3,9 millions de chômeurs), la précarité existe : Madame Wilke nous a parlé de ce « troisième tiers » de laissés pour compte.
Pourrons-nous ensemble, à long terme, voire à moyen terme, faire le poids par rapport à la mondialisation telle qu’elle se développe ?
Il est clair que, sur le plan monétaire, l’euro ne joue aucun rôle par rapport au dollar. L’euro représente dans les réserves des banques centrales à peine plus (un ou deux points) que ce que représentaient le Mark et le Franc réunis. De plus, nous n’utilisons pas l’euro comme les Etats-Unis utilisent le dollar : nous sommes prémunis contre la tentation de nous en servir pour régler des dettes en bons du Trésor, puisqu’il n’y a pas de Trésor !
Nous souhaitons que, comme aux Etats-Unis, la Banque centrale se voie assigner un autre objectif que la lutte contre l’inflation. On nous objecte que cet objectif avait été défini par les Allemands à l’époque du Chancelier Kohl… Mais nous ne sommes plus à l’époque du Chancelier Kohl ! Une « clause de rendez-vous » prévoit qu’on revoie ensemble, régulièrement, le fonctionnement des institutions. Monsieur Trichet et la Banque centrale s’abritent derrière des raisonnements et des concepts compliqués, tel le NAIRU, taux de chômage qui est censé empêcher l’accélération de l’inflation. Il s’agit là d’un raisonnement propre à la Banque centrale européenne qui n’a été inscrit dans aucun traité. Les peuples, leurs représentants élus, les gouvernements responsables devant eux, aimeraient avoir leur mot à dire.
Il conviendrait que nous discutions du renforcement de l’Euro-groupe, en tout cas du Conseil des ministres et de la capacité de cette autorité politique à définir une politique coordonnée sur le plan budgétaire (mais aussi sur celui de la politique de change), à inscrire un certain nombre d’objectifs fiscaux ou sociaux dans la perspective souple, progressive d’un projet de société commun.
Cette position, me semble-t-il, peut être comprise, en tout cas en dehors des cercles dirigeants, par l’opinion publique, en France comme, je le crois, en Allemagne et dans le reste de l’Europe.
Le problème institutionnel : Il faut que, par une conversation aussi approfondie que possible, nous arrivions à percer cette question de la « substance » : Qu’est-ce que la « substance » du Traité ?
J’en reviens au défi de la mondialisation : les pays émergents de l’Asie vont avoir durablement des coûts de main d’œuvre très bas. Je ne suis pas sûr – sauf à le démontrer – que la timide amélioration de la situation économique en Allemagne résulte de la politique de compression des coûts salariaux allemands. J’ai un autre raisonnement à l’esprit, d’ailleurs évoqué par Monsieur Gréau, c’est la position éminente de l’industrie allemande dans des créneaux très porteurs comme la machine-outil, l’équipement, la chimie fine, la pharmacie, l’automobile. La croissance très forte en Chine (10%), en Inde (8%), au Brésil (6ù ou 7%), amène ces pays à importer des biens de production et en fait des débouchés intéressants pour les industries européennes, particulièrement allemandes, les mieux placées. Cette spécialisation avantageuse de l’industrie allemande est la vraie raison de l’excédent commercial allemand
Il faut préciser que les coûts salariaux français restent inférieurs aux coûts allemands, encore aujourd’hui, après les politiques de compression mises en œuvre par Gerhard Schröder.
Jean-Luc Gréau :
Ces coûts, si on tient compte des charges et des trente-cinq heures, sont alignés.
Jean-Pierre Chevènement :
Même si nous sommes alignés, cela explique-t-il la meilleure compétitivité allemande ?
Cette compétitivité va-t-elle se maintenir dans les cinq à huit années qui viennent ?
Vous avez nuancé vous-même [Jean-Luc Gréau] toute espèce d’optimisme inconsidéré en disant que, compte tenu du cycle d’amortissement – auquel j’ajouterai la croissance des industries d’équipement dans des pays comme la Chine – la situation, favorable aujourd’hui, risque de ne plus l’être autant demain.
Voulons-nous faire face au sentiment d’inquiétude sociale, de précarité, qui se développe en Allemagne comme en France ?
Ne devons-nous pas davantage penser l’avenir d’une croissance européenne à partir de nos propres besoins et des besoins qui existent dans le monde ?
Le monde, ce n’est pas seulement la Chine, qui deviendra bien vite une rivale ; le monde, c’est aussi l’Afrique ; ce sont nos voisins d’Europe de l’Est ; c’est la Russie que nous avons intérêt à arrimer à notre développement, ce qui est souvent mieux compris en Allemagne qu’en France. Il est vrai que l’Allemagne exporte davantage vers les pays de l’Est que la France mais il s’agit là d’un de ces intérêts communs que je cherche à définir.
Nous n’avons pas intérêt au naufrage de l’Afrique, qui nous entraînerait avec elle. Nous devons en outre essayer de penser en termes de co-développement, ce que le sommet européen de Tempere a inscrit dans ses conclusions dès 1999 : il faut du temps pour que cela se traduise en politique.
Un effort considérable de compréhension mutuelle me semble nécessaire. Nous devons hiérarchiser les problèmes et nos priorités – la présidence allemande en a défini plusieurs – à commencer par une politique énergétique (dans les énergies renouvelables mais pas seulement) qui vise à réduire notre dépendance ou à empêcher qu’elle ne s’accroisse encore.
Les questions importantes ne manquent pas : l’avenir de l’aéronautique, notre défense commune, l’espace : Considérons-nous, au moment où les Américains construisent un bouclier spatial que l’Europe doive essayer de construire le sien, en coopération ou non avec les Etats-Unis et la Russie ? Quelle position prendrons-nous ? Nous abstiendrons-nous, considérant que nous ne jouons pas dans cette catégorie? C’est une question qui mériterait d’être débattue au plus haut niveau.
Quelle est notre ambition pour l’Europe ? Comment voyons-nous la définition de l’intérêt européen à long terme ?
Là, nous sommes bien obligés de réfléchir par rapport aux Etats-Unis. Monsieur Vogel nous a parlé d’un certain rapprochement avec les Etats-Unis, un grand pays avec lequel nous souhaitons entretenir des relations amicales, mais un pays qui, emporté par le poids de sa propre puissance, peut mener des politiques qui ne répondent pas véritablement à l’intérêt européen : on le voit au Proche et Moyen Orient. Le monde musulman est notre voisin, nous ne pouvons pas accrocher notre char au char américain. Nous ne savons pas ce que les Américains feront demain vis-à-vis de l’Iran : la situation est assez dangereuse. Je suis convaincu que l’opinion publique européenne ne souhaite pas l’escalade de la guerre, ne conçoit aucune sympathie pour le thème de la guerre des civilisations et comprend spontanément la nécessité de créer autour de nous des zones de développement pacifique. Cela pose le problème du Proche Orient, de la dérive de l’Afrique, de la relance du processus euro-méditerranéen, tous problèmes éminemment politiques.
Les lois de l’histoire et de la géographie imposent à nos deux pays une perspective de long terme commune. Nos relations, extrêmement étroites, se sont heureusement développées depuis une cinquantaine d’années. Nous ne devons donc avoir de cesse de rechercher des compromis à partir de nos intérêts bien compris, définis sans aucune espèce d’arrogance ni de prétention, des compromis raisonnables, qui répondent aux aspirations de nos deux peuples.
L’Allemagne et la France sont des démocraties où les élections donnent des résultats souvent imprévus, en tout cas aléatoires. Nul ne peut dire ce qui se passera en France à la prochaine élection présidentielle. Il y aura encore beaucoup d’élections, en France comme en Allemagne ; il faut éviter de jouer un jeu mortel qui nous conduirait à des catastrophes toujours possibles, compte tenu du fait qu’un tiers de la population est en déshérence, un tiers ne sait pas très bien où elle est, un tiers seulement « se sent bien dans ses chaussures ».
Nous devons chercher un compromis sans vouloir imposer des solutions qui ne seraient pas réalistes. L’idée de la Constitution européenne, par exemple, renvoie à l’idée d’une fédération (donc d’un Etat européen). Pensez-vous vraiment que la fédération soit à l’ordre du jour ? Croyez-vous que les Polonais, les Tchèques, les Britanniques – sans parler des Hollandais et des Français qui se sont déjà exprimés – souhaitent aujourd’hui une fédération ? On ne peut pas forcer le rythme de l’Histoire.
Il a été dit ce soir que l’Allemagne, avec Monsieur Schröder, était devenue beaucoup plus pragmatique. Ayant pour ma part beaucoup de sympathie pour Monsieur Schröder (que j’ai rencontré quelques fois), je me réjouis de ce pragmatisme dont nous devons nous inspirer pour trouver les bons compromis, ceux qui nous font progresser.
Aucun cataclysme politique n’est en vue, le Traité de Nice existe, même si on peut sans doute améliorer certaines de ses dispositions. Les Français sont attachés à réformer le gouvernement économique de la zone euro ; les Allemands voudraient – il y a un certain bon sens à cela – que le fonctionnement de l’Union Européenne, à vingt-sept, trente ou trente-trois, soit rendu plus facile et qu’en tout cas la voix de la raison prévale (il ne nous échappe pas que, du point de vue de l’Allemagne, la voix de la raison est, très naturellement, la sienne). Même si nous avons un tropisme méditerranéen, tandis que le tropisme de l’Allemagne la pousse plutôt vers la Russie, ces points de vue peuvent et doivent être conciliés dans l’intérêt commun.
Nous devons nous délivrer de tout sentiment de tension excessive (qui, à d’autres périodes a pu conduire à des événements tout à fait regrettables), ce sentiment de l’inéluctable selon lequel les nuages qui obscurcissent l’horizon recèleraient l’orage et la foudre. Français et Allemands doivent s’unir dans un grand effort de compréhension et de débat dans les mois et les années qui viennent. On parle souvent de l’horizon 2009, date des élections européennes. Je ne me souviens pas d’élections européennes qui aient vraiment éclairci les données du problème. Mais il n’est pas interdit d’espérer.
Je borne là ces quelques propos qui ne se voulaient pas conclusifs et je donne la parole à ceux qui voudraient la prendre.
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