Accueil par Jean-Pierre Chevènement

Intervention prononcée lors du colloque L’Allemagne, l’Europe et la mondialisation du 12 février 2007

Merci Mesdames, Messieurs, de votre présence à ce vingt-troisième colloque de la Fondation Res Publica. Nous allons suspendre nos activités publiques pendant quelques mois en raison des échéances électorales qui approchent mais nous n’allons pas moins continuer à travailler de façon à ressurgir en bonne forme après ces échéances pour pouvoir exercer, autant que nous le pouvons, une influence à partir du corpus d’idées républicaines que nous essayons de développer, colloque après colloque.

Celui-ci s’intitule : « L’Allemagne entre l’Europe et la mondialisation ».
Nous avons déjà consacré deux colloques au partenariat franco-allemand : « Paris – Berlin – Moscou : Une émancipation européenne » avec Egon Bahr (le 24 mai 2005) « France-Allemagne : Quel partenariat pour quelle Europe ? » (le 7 septembre 2005). C’est donc le troisième colloque que nous consacrons à notre grand voisin, notre partenaire privilégié.

Nous savons que l’Allemagne est, pour la quatrième ou cinquième année consécutive, le premier exportateur mondial. Mais 70% de ses exportations concernent l’Europe au sens large, y compris la Russie (dont à peu près 60% au sein de l’Union Européenne). L’Allemagne n’exporte donc pas hors d’Europe plus de 30% du total de ce qu’elle exporte.
Elle est, dans l’Union européenne, démographiquement, économiquement, le pays prépondérant. Le Chancelier Kohl l’exprimait plaisamment : « Nous sommes numéro un mais il ne faut pas le dire ».
L’Allemagne est donc notre principal partenaire et nous devons trouver autant que possible un langage commun sur l’évolution de l’économie, sur l’évolution de l’Europe, sur ce que nous avons à dire dans le reste du monde.

Je vais donner successivement la parole à Monsieur Husson, le directeur des Etudes de la Fondation, qui va faire une présentation problématique de la question que je viens d’évoquer rapidement.
Puis Monsieur Casasus, professeur associé à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, nous parlera de l’état de l’Allemagne et du bilan de la Grande Coalition un peu plus de deux ans après sa formation.
Monsieur Vogel, chercheur à l’Institut franco-allemand de Ludwigsburg, évoquera ensuite la relation germano-américaine et ébauchera lui aussi un bilan après l’ère Schröder.

Nous passerons à l’intervention de Monsieur Martens, professeur à l’université de Bordeaux 3- Montaigne. Il nous parlera de la politique de Madame Merkel : Y a-t-il ou non une stratégie européenne de l’Allemagne ?
Enfin nous aborderons avec Monsieur Gréau l’aspect économique : Assistons-nous à un réel redémarrage de l’économie allemande, au-delà de ses performances exceptionnelles à l’exportation ? Quel regard portons-nous sur l’évolution de la première économie européenne, notre premier client, notre premier fournisseur ?
Pour terminer, Madame Wilke, chercheur à la Friedrich Ebert Stiftung, s’interrogera – et nous interrogera – sur le modèle social allemand : Le fameux modèle social rhénan existe-t-il toujours ? Ou doit-on, avec un niveau de chômage qui reste élevé (quatre millions de chômeurs), parler d’un nouveau modèle qui, à beaucoup d’égards, ressemblerait d’ailleurs beaucoup au nôtre ?
Je hasarderai ensuite quelques réflexions avant de vous laisser la parole puisque nos colloques se terminent toujours par un débat.
Je donne tout de suite la parole à Monsieur Husson.

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