Mois : octobre 2011

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Pas de sortie de crise sans résorption des déséquilibres des balances des paiements

Par Jean-Michel Quatrepoint, membre du Conseil scientifique de la Fondation Res Publica, auteur de « Mourir pour le Yuan » (Bourin Editeur, 2011).
L’euro n’est pas sauvé. De sommet en sommet, les dirigeants européens ne font que gagner du temps. Et l’on peut craindre qu’il en soit de cet accord du 26 octobre, comme des précédents. Plus la crise s’aggrave, plus on cherche à la résoudre à travers des procédures financières aussi complexes qu’illisibles. Tout a été dit ou presque sur cette crise sans précédent, l’égoïsme allemand, l’irresponsabilité des pays du Sud, le rôle des banques et des agences de notation. Mais bien peu cependant se sont penchés sur la cause première de cette crise des dettes souveraines : les déséquilibres des balances des paiements au niveau mondial.

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Inventer d’urgence un nouveau système de crédit

Une tribune de Jean-Luc Gréau, membre du conseil scientifique de la Fondation Res Publica, parue dans Le Monde du 26 octobre 2011.

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Quelle politique iranienne pour la France ?

Par Pierre Conesa, membre du Conseil scientifique de la Fondation Res Publica, auteur de La Fabrication de l’ennemi : ou comment tuer avec la conscience pour soi (Robert Laffont, 8 septembre 2011)
L’Iran est l’objet d’un ressentiment particulier de la France ; c’est même le seul pays contre lequel des appels privés et publics à la guerre s’affichent (1). On pourrait cependant soutenir que l’Iran d’Ahmadinejad est moins islamiste que l’Arabie saoudite – qui nourrit la fâcheuse réputation d’envoyer partout ses prédicateurs salafistes et qui a noyé dans l’œuf le printemps de Bahrein – ou que le Pakistan.

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La recherche et l’innovation: une nouvelle donne mondiale?

Par Pierre Papon, professeur d’Université, ancien directeur général du CNRS, membre du Conseil d’administration et du Conseil scientifique de la Fondation Res Publica.
L’investissement dans la Recherche-Développement (R&D) et l’innovation demeure une clé essentielle de la réussite des Etats mais une nouvelle répartition mondiale des forces scientifiques et techniques s’instaure peu à peu. Si la crise économique a fourni l’occasion à de nombreux pays développés de réaffirmer le rôle de la R&D dans les stratégies de crise, il n’est pas certain que ce discours permette de renverser la tendance latente à leur perte de suprématie scientifique et technique.